Terrorisme : les annonces de Manuel Valls font réagir la classe politique<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls a présenté son plan de lutte contre le terrorisme
Manuel Valls a présenté son plan de lutte contre le terrorisme
©Reuters

Ils ont dit

Depuis l'Elysée ce mercredi matin, le Premier ministre a présenté son arsenal de mesures contre le terrorisme. Plusieurs personnalités de droite jugent que ces mesures sont "trop timides".

Les mesures annoncées par Manuel Valls contre le terrorisme ont provoqué des réactions. Certaines voix à droite estiment notamment que le Premier ministre n'est pas allé assez loin dans l'arsenal proposé.

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A gauche

Patrick Menucci, député PS

"La peine d'indignité nationale, je suis plutôt pour, simplement je ne veux pas créer d'illusion: ce n'est pas ça qui va résoudre la question du terrorisme en France. Parce que quelqu'un qui n'a pas de problème pour aller se faire tuer, qui se condamne à mort en passant à des actes terroristes, est-ce qu'il a vraiment quelque chose à voir avec la nationalité française ?"

A droite

Eric Ciotti, député UMP

"Etaler sur trois ans les emplois nouveaux et les mesures budgétaires me paraît inapproprié au degré de la menace, qui n'a jamais été aussi élevée. Et je suis déçu quant à la réponse symbolique, notamment sur la déchéance de la nationalité ou sur l'indignité nationale, que l'UMP par la voix de Nicolas Sarkozy a réclamées. Six semaines de réflexion avec une commission sur l'indignité, cela me paraît totalement inutile si tout le monde est d'accord".

Jacques Myard, député UMP

"Ces mesures étaient déjà dans les tuyaux avant même les événements, mais elles s'accélèrent. Cela étant, il y a une prise de conscience et il faut que cela soit traduit dans des mesures très fermes, très fortes"

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République

"A l'Assemblée nationale, Manuel Valls avait prononcé un discours martial d'une grande force suite aux attentats survenus en France. Aujourd'hui, la montagne accouche d'une souris. La situation explosive dans notre pays exige un programme d'urgence (...) la proclamation de l'état d'urgence par décret en Conseil des ministres pour une période provisoire (...). La suspension de Schengen, possibilité prévue par les traités"

Au Front National

Marine Le Pen, présidente du FN

"Le Premier ministre a fait un hors-sujet magistral au regard de la gravité de la situation, en consacrant 30 minutes pour presque rien. Manuel Valls passe totalement à côté du sujet en n'ayant pas un mot sur les problèmes de fond qui forment le terreau du fondamentalisme et le facilitent: absence de frontières et espace Schengen, immigration massive et communautarisme, politique étrangère complice des financeurs de l'islamismeles quelques moyens supplémentaires annoncés sur trois ans sont très en dessous des besoins réels de notre sécurité publique, après des années de réductions massives sous les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande. (...) Cet effort que le Premier ministre ose qualifier de "sans précédent" ne constitue que des redéploiements de crédits déjà prévus".

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