Terrorisme : "Sans sécurité, il n'y a pas de liberté" affirme Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy s'est lancé dans un discours très sécuritaire
Nicolas Sarkozy s'est lancé dans un discours très sécuritaire
©Reuters

Musclé

Le président de l'UMP s'adressait samedi 17 janvier aux nouveaux adhérents pour un discours axé avant tout sur la sécurité.

"Vous n’avez pas adhéré à notre parti pour qu’il propose des demi-solutions" a lancé Nicolas Sarkozy au millier de nouveaux adhérents venus l'acclamer. En pleine guerre contre le terrorisme, le nouveau président de l'UMP a donc réitéré ses propositions musclées pour renforcer la sécurité. " Notre niveau de protection face au terrorisme doit être élevé, non pas d’un cran, mais de plusieurs" a-t-il ainsi expliqué en réitérant ses propositions : centre de "déradicalisation," crime d’indignité nationale, retrait de la nationalité pour les terroristes binationaux ou encore interdiction du retour en France pour ceux partis faire le djihad. "Jamais, depuis plus d’un demi-siècle notre civilisation n’avait été attaquée avec une telle haine" s''est-il ému, employant de nouveau le terme polémique de "civilisation".

Dans le débat houleux sur la création ou non de lois d'exception pour faire face au terrorisme, Nicolas Sarkozy semble avoir choisi le camp du renforcement de la sécurité. "Nous ne devons pas laisser la pensée unique imposer sa chape de plomb sur des débats qu’il va falloir affronter. L’unité nationale doit aller dans le sens de la lucidité" insiste-t-il. "Les débats théoriques sont nécessaires, mais sans sécurité, il n’y a pas de liberté."

Le leader de l'opposition en a profité pour rendre hommage "aux journalistes," "aux juifs" et aux "policiers," morts lors des attaques. "Les terroristes veulent nous bâillonner, nous n’accepterons jamais que la République soit muselée," a-t-il martelé.

Lu sur le Figaro

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