Banlieues : une centaine de manifestants ont défilé à Bobigny pour dire non à l'extrémisme et à la stigmatisation<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les manifestants s'étaient réunis à l'appel de la coordination "Pas sans nous".
Les manifestants s'étaient réunis à l'appel de la coordination "Pas sans nous".
©Reuters

Unis contre la violence

Plusieurs responsables politiques et associatifs ont répondu à l'appel du collectif "Pas sans nous".

"On a eu un formidable élan avec la marche républicaine. Est-ce qu’on va être capable de capitaliser sur tout ça pour avancer ensemble?" Telle était la question que se posait entre cent et deux cents manifestants lundi devant la préfecture de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les manifestants s'étaient réunis à l'appel de la coordination Pas sans nous, un collectif regroupe plusieurs associations de banlieue. Sur leur banderole, on pouvait lire "Stop à la violence," ou encore "Stop aux extrémismes de tout bord".

Malgré une faible affluence et une absence notable de jeunes, plusieurs responsables politiques et associatifs étaient présents. Parmi eux, Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat à la ville, Stéphane Gatignon, maire EELV de Sevran, Stéphane Troussel, président PS du conseil général du 93, Olivier Klein, maire PS de Clichy-sous-Bois, Aline Archimbaud, sénatrice verte, la vice-présidente du conseil régional Marie-Pierre de la Gonterie, des élus PCF, et le maire UDI de Bobigny, Stéphane Paoli.

Pour plusieurs responsables associatifs, si le rassemblement républicain de dimanche a été une très belle image, auxquels ils ont tenu à participer, il faut à tout prix mettre en garde contre la stigmatisation des banlieues et de l'islam, alors qu'environ 50 agressions contre la communauté musulmane ont été recensées depuis jeudi dernier.  

"On stigmatise les musulmans", a regretté Nadir Kahia, président de l’association Banlieue plus. "Mais le problème, ce n’est pas la religion. C’est le chômage, l’échec scolaire, l’insécurité. Tant qu’on ne résoudra pas ces problèmes-là, on aura des gens qui se sentiront marginalisés".

"La banlieue n'est pas un réservoir de coupables", renchérit Mohamed Mechmache, coprésident de Pas sans nous. "La République, on y est tous attachés.On l'aime, mais on voudrait qu’elle montre que c’est réciproque !"

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !