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Les Abattoirs Industriels de la Manche (AIM) placés en redressement judiciaire
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Emploi

Près de 600 salariés des abattoirs redoutent la suppression de leurs emplois. Le groupe est miné par un manque de trésorerie et la concurrence des abattoirs européens.

Ce mardi matin, le tribunal de commerce de Coutances (Manche) a prononcé le placement en redressement judiciaire des Abattoirs industriels de la Manche (AIM). Des centaines de salariés du groupe s'étaient rassemblés devant le tribunal pour manifester leur inquiétude. Le groupe, détenu par une coopérative d'éleveurs, souffre de problèmes de tésorerie, de la concurrence des abattoirs allemands et espagnols, et plus récemment, de l'embargo contre la Russie. 

"L'audience a révélé que la situation d'AIM est plus grave que ce que les salariés pensaient", a déclaré maître Elise Brand, avocate du comité central d'entreprise, d'après le quotidien Ouest-FranceFin décembre, le groupe n'a pas été en mesure de verser les primes et les salaires dus à ses 591 employés. Ces derniers, répartis sur les sites d'Antrain et de Sainte-Cécile, craignent de subir le même sort que les abattoirs bretons Gad. 1170 salariés de Gad ont perdu leur emploi après la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, et la reprise du site de Josselin, dans le Morbihan, par une filiale d'Intermarché. 

AIM fait désormais l'objet d'une période d'observation de six mois, selon l'avocate du groupe, citée par Les Echos. Elise Brand n'a pas caché son pessimisme sur la perspective d'un plan de continuation, estimant plus probable la cession d'AIM. Les abattoirs sont à nouveau convoqués devant le tribunal de commerce de Coutances le 24 février. 

Lu sur Les Echos

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