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Perpignan : la mairie décide de supprimer des bancs publics
©Reuters

Choquant

Accusés de "nuisances", les bancs de la ville sont peu à peu supprimés.

Après le scandale des bancs d'Angoulême la veille de Noël, c'est au tour de la mairie de Perpignan d'être pointée du doigt. Un reportage de France Bleu Roussillon diffusé lundi 5 janvier signale d'étranges disparitions : depuis quelques semaines, la ville des Pyrénées-Orientales retire les bancs de ses espaces publics.

Tous les bancs n’ont pas encore disparu, mais le mobilier urbain se fait de plus en plus rare car lors de chaque rénovation urbaine, la mairie oublierait de les remplacer. Résultat, leur nombre ne cesse de diminuer. La Place de la République, la place de la Résistance, les quais de la Basse, le boulevard Clémenceau ou encore l'avenue du Général Leclerc se vident peu à peu.  

Comme à Angoulême, la mairie de Perpignan se justifie en accusant les jeunes et les marginaux qui se réunissent sur ces bancs et causeraient des troubles.  La mairie entend empêcher "des nuisances" de la part d'une "population qui ne respecte rien".

"J’ai fait le tour de la ville, et j’ai vu que ce phénomène s’était généralisé", déplore Marc Maillet, interrogé par la radio locale. Le militant écologiste est l'un des premiers à avoir remarqué la disparition des bancs.  Il dénonce sur le blog de son association "l'abandon de tout esprit convivial". "On ne peut se poser que dans les cafés maintenant, et dans les lieux payants".

Interrogé par France Bleu Roussillon, l'adjoint au maire de Perpignan en charge de l’urbanisme, Pierre Parrat, assure sur que "lorsqu’un banc public génère des nuisances par toute une population qui vient gêner, perturber, qui ne respecte rien, on n’a pas d’autre solution que de le déplacer".

France Bleu Roussillon

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