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Le cancer est souvent dû à un "manque de chance" selon une étude
©REUTERS/Ricardo Moraes

Pas de bol

Les cancers ne seraient pas dus qu'à des causes génétiques. Des mutations aléatoires se produiraient dans le processus de division des cellules.

L'étude parue dans le magazine Science daté du 2 janvier fait beaucoup parler. Menée par des scientifiques de l'Université Johns Hopkins et basée sur un modèle statistique prenant en compte une grande variété de cancers, sauf celui du sein et de la prostate, l'étude indique que le cancer est souvent dû à un "manque de chance". Des mutations aléatoires se produiraient dans le processus de division des cellules. Les cancers ne seraient donc pas uniquement dûs à des causes génétiques ou à un environnement défavorable.

L'étude américaine révèle que deux tiers des cancers peuvent être expliqués par des mutations génétiques aléatoires qui permettent aux tumeurs de grossir. "Cette étude montre que vous pouvez accroître vos risques d'avoir un cancer en fumant ou avec d'autres mauvaises habitudes de vie. Malgré tout, de nombreuses formes de cancer sont largement dues à un manque de chance et à une mutation d'un gène qui provoquera un cancer, sans aucune relation avec le mode de vie ou des facteurs héréditaires" explique Bert Vogelstein, l'un des auteurs de cette recherche.

Pour lui, la plupart des gens qui ont une mauvaise hygiène de vie, qui fument beaucoup par exemple, ont "simplement beaucoup de chance". Lors de cette étude, les chercheurs ont compris que des cancers pouvaient survenir quand les cellules souches commettaient de petites erreurs de mutations lors de leur renouvellement. Elle est la première à tenter de comprendre la proportion de cancers déclenchés par ce processus. "Changer nos habitudes de vie sera très utile pour éviter certaines formes de cancer, mais ne sera guère efficace pour d'autres", note Cristian Tomasetti, biomathématicien et professeur assistant d'oncologie à l'université.

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