Grève des médecins : jusqu'à huit cabinets sur dix fermés mercredi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
La grève se poursuit mercredi.
La grève se poursuit mercredi.
©Reuters

Pas contents !

Selon les premiers chiffres publiés par le premier syndicat de médecins libéraux, le taux de gréviste dépasse les 70 % ce mercredi.

Les urgentistes ont obtenu gain de cause. Il souhaitait un abaissement du nombre d'heures travaillées et une revalorisation. La ministre de la Santé a cédé lundi matin et cela aux premières heures de la grève qu'ils avaient entamée. En sera-t-il de même pour les généralistes ?

En grève depuis mardi à l'appel de MG France, le premier syndicat de médecins généralistes, ils ont été entre 40 et 80 % à cesser le travail. Dans certaines villes ou villages, tous les cabinets étaient fermés. "Une mobilisation d'une ampleur inédite a bien lieu", se sont réjoui les responsables de l'organisation dans un communiqué.

Mercredi, alors que le syndicat Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), regroupant généralistes et spécialistes, a pris le relais du mouvement en appelant ses adhérents à fermer la porte de leur cabinet, plus de 70% des cabinets médicaux ont baissé le rideau. La grève serait particulièrement suivie en Alsace, Bretagne, Centre, Basse-Normandie, Pays-de-Loire, Lorraine, Poitou-Charentes, Rhone et en région parisienne où le taux de grève atteint les 80 à 90%.

Les médecins généralistes entendent protester contre la nouvelle loi Santé qui sera débattue devant l'Assemblée début 2015. Le texte prévoit notamment une généralisation du tiers-payant ce que refusent les libéraux.

A lire aussi : Grèves des médecins : pourquoi la loi Touraine ne fera qu'aggraver les problèmes en les étatisant

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !