Terrorisme : "Jamais nous n'avons connu un aussi grand danger", assure Valls <!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls appelle la société à réagir.
Manuel Valls appelle la société à réagir.
©Reuters

Danger

En visite à Montpellier, le Premier ministre s'est exprimé sur l'agression de trois policiers au commissariat de Joué-lès-Tours et a appelé la société "à réagir".

"Jamais nous n'avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme". C'est avec ces mots très alarmistes que Manuel Valls s'est exprimé lundi au cours d'une visite à Montpellier, accompagné du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Un état des lieux qui intervient deux jours après l'agression dont a été victime trois policiers au commissariat de Joué-lès-Tours.

Samedi, un homme d'une vingtaine d'années, a agressé au couteau trois officiers dans le commissariat dans cette ville d'Indre-et-Loire en hurlant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand). L'homme a été abattu par les agents de police et la piste terroriste était privilégiée. En effet, l'homme s'était converti à l'Islam il y a plus d'un an et deux jours avant l'agression il avait posté un drapeau de l'Etat islamique sur son compte Facebook. Lundi, son frère, connu pour avoir voulu partir en Syrie, a été arrêté par les autorités du Burundi d'où la famille est originaire.

C'est dans ce contexte que le Premier ministre s'est exprimé lundi. Dans un premier temps, il revenu sur ce fait divers expliquant que les policiers avaient réagi comme il fallait. "Ils sont le bouclier face à toutes les formes d'insécurité que nous pouvons connaître, y compris (face) à celles, même s'il faut bien sûr préciser dans le cadre de l'enquête, qui peuvent être menées dans le cadre d'actions terroristes", a commenté Manuel Valls.

Puis ce dernier est revenu sur la situation dans sa globalité. "Nous avons plus d'un millier d'individus concernés par le djihad en Syrie ou en Irak, plus de 300 sont là-bas, 56 ou 57 sont morts sur place, ça montre le degré d'implication", a commenté Manuel Valls. Ajoutant que "beaucoup y sont allés, beaucoup veulent y aller, beaucoup en sont heureusement revenus. Cela doit interpeller la société française".

Le Premier ministre s'est inquiété des phénomènes de "très grande radicalisation, très rapide". Il a dénoncé le rôle d'internet et a expliqué que l'Etat doit aider les familles. 

Lu sur Les Echos

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