Paris : Anne Hidalgo veut régulariser 500 sans-papiers

Anne Hidalgo s'inquiète de la "zone grise administrative" qui concerne "environ cinq cents personnes" dans la capitale : ces derniers sont "en séjour irrégulier mais non expulsables dans les faits" écrit-elle au ministre de l'Intérieur. "À un moment où nous dressons le constat (...) que les dispositifs d'hébergement arrivent à saturation, il nous faut recréer de la fluidité, en apportant des perspectives à ces personnes" écrit notamment la maire de Paris qui rappelle l'engagement de sa ville "depuis plusieurs mois de faire de la lutte contre l'exclusion la grande cause de la mandature" afin de parvenir  "en janvier à un Pacte parisien contre la grande exclusion". 

Anne Hidalgo estime que les premières régularisations devraient concerner les "personnes vulnérables (...) les personnes qui ont amorcé une trajectoire d'insertion par le travail, les jeunes scolarisés dans des filières techniques ou des personnes ayant des compétences métiers, une promesse d'embauche, etc."

Le groupe UMP au Conseil de Paris a quant à lui dénoncé dans un communiqué "les méthodes politiciennes employées par la maire de Paris sur la régularisation de sans-papiers". "Comment écrire que la conjugaison de délais non maîtrisés de traitement de dossiers et d'absence d'exécution de nombre de décisions administratives conduit à une situation aberrante sans en tirer les conséquences qui s'imposent ?" s'est également interrogé le groupe UMP au Conseil de Paris.