Claire Thibout persiste et signe<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Claire Thibout
persiste et signe
©

Droite dans ses bottes

Quelques jours après son audition, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt accorde une interview exclusive à Libération.

Claire Thibout, ex-comptable de Liliane Bettencourt, prend la parole quelques jours après son audition à Bordeaux. Celle qui avait évoqué un système de financement occulte de personnalités politiques par le couple Bettencourt avec des enveloppes de billets maintient ses déclarations dans une interview (lien payant) accordée à Libération. Elle vise notamment la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, dont Eric Woerth était le trésorier :

"Elle raconte dans le détail comment Eric Woerth, le trésorier de cette campagne, aurait reçu 50 000 euros des mains de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Un épisode qui se serait déroulé le 19 janvier 2007, trois mois avant le premier tour de l’élection."

L'ex-comptable relate aussi les visites fréquentes de personnalités telles que Pierre Messmer, François Léotard ou Renaud Donnedieu de Vabres, mais aussi Nicolas et Cécilia Sarkozy. "Je ne dis pas que tous venaient pour ça, mais il est clair que certains venaient aussi pour ça", dit-elle à propos des remises d'espèces.

Entendue comme témoin tout au long de l'affaire Bettencourt, Claire Thibout affirme avoir été traitée "comme une accusée", lui donnant l'impression que "des gens très hauts placés étaient à la manœuvre".

Eric Woerth et Patrice de Maistre ont toujours nié les déclarations de la comptable. Ils pourraient être bientôt entendus par les juges bordelais Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël.

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !