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Piratage de Sony : le FBI accuse la Corée du Nord soupçonnée d'investir en vue d'une prochaine cyber-guerre
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C'est chaud

Des sources gouvernementales américaines ont indiqué qu'une telle opération de "hacking" avait été "parrainée par un Etat" et que le pouvoir de Pyongyang était impliqué.

Est-ce les prémices d'une cyber-guerre d'envergure ? Le piratage de Sony est-il le premier épisode d'une attaque géante et du début d'un conflit mondial ? Pour les Etats-Unis, la menace est sérieuse. Elle proviendrait plus précisément de la Corée du Nord. Pour le FBI et les autorités américaines le piratage de Sony constituerait un exercice d'entraînement pour l'armée d'experts informatiques dont dispose Pyongyang. 

Des affirmations confirmées par des Nord-Coréens ayant fui leur pays. Selon euxle pays dirigé par Kim Jong-Un pourrait chercher à paralyser l'ensemble du réseau de télécommunication de ses adversaires et veut détruire les systèmes et serveurs gérant des services publics essentiels. "L'objectif ultime de la 'cyberstratégie' de la Corée du Nord est de pouvoir attaquer les infrastructures de la Corée du Sud et des Etats-Unis" a indiqué Kim Heung-kwan, un professeur de sciences informatiques qui a fui la Corée du Nord. "L'attaque informatique contre Sony Pictures est semblable à celle menée par le passé et imputée à la Corée du Nord. Il s'agit d'entraînement et de tentatives dont le but est de détruire des infrastructures", ajoute-t-il.

Selon des sources gouvernementales américaines, le "hacking" de Sony a été "parrainée par un Etat". Des déclarations visant la Corée du Nord. "Ils s'entraînent à lancer des attaques contre des réseaux électroniques", précise Jang Se-yul qui a étudié à l'université militaire pour les sciences informatiques. Il explique aussi que le Bureau 121, géré par l'agence nord-coréenne de renseignement, est une cellule travaillant à préparer la guerre informatique et réunissant certains des experts les plus doués du pays. 

Cette opération a en tout cas vu le vol de milliers de documents de la division cinéma de Sony. Une victoire pour les pirates puisque la société de Culver City a renoncé à diffuser le film "The Interview". Le gouvernement nord-coréen le considérait comme un "acte de guerre".

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