UMP : Henri Guaino juge que "Nicolas Sarkozy a les capacités de gouverner" mais qu'il "n'est pas prêt"<!-- --> | Atlantico.fr
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Henri Guaino estime que les grands partis peuvent mourir s'ils ne font pas de la politique autrement
Henri Guaino estime que les grands partis peuvent mourir s'ils ne font pas de la politique autrement
©Reuters

Pas sa langue dans sa poche

Pour lui, l'ancien président doit établir des priorités : "réinvestir la politique d'intelligence" et "redonner à l'UMP une véritable identité".

Henri Guaino est satisfait de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP mais le député juge que la partie n'est pas gagnée pour autant. "La tâche de Nicolas Sarkozy s'annonce compliquée, il ne faut pas se le cacher" a-t-il dit mercredi devant l'Association des journalistes de la presse parlementaire (AJP).
Pour lui, l'ancien président doit établir des priorités : "réinvestir la politique d'intelligence" et "redonner à l'UMP une véritable identité". S'il ne parvient pas à cela alors le Front national sera redoutable lors des prochaines échéances électorales. "Nicolas Sarkozy a les capacités de gouverner demain, il l'a déjà prouvé. Mais il n'est pas prêt, personne ne l'est. Il nous faut travailler ensemble, personne ne peut gouverner seul, même avec tous les pouvoirs. C'est l'une des choses que nous avons apprises à l'Élysée" clame-t-il comme un avertissement à celui qu'il soutient. 
Et Henri Guaino va plus loin. "Si les grands partis ne redeviennent pas des lieux de débat et d'émulation, ils mourront" met-il en garde. "Aujourd'hui, un seul parti conserve une véritable identité auprès des électeurs et déclenche le vote sur sa seule étiquette : c'est le Front National. Il arrive à représenter quelque chose: une révolte, un refus, une colère. Aujourd'hui, tout le monde se demande ce que représentent encore l'UMP et le PS. On connaît à peine les candidats FN et pourtant ils sont élus. Au PS, à l'UMP ou à l'UDI, la personne des candidats comptent trop. Si on ne retrouve pas une identité, nous courrons à la catastrophe" analyse-t-il.
"Faire la synthèse aujourd'hui sera plus difficile qu'en 2007. Il y a eu la crise. Le pays a besoin d'une remise en ordre totale, pas d'un catalogue de réformes pour la réforme" lance-t-il encore. Pour Guaino, il faut faire une "politique de civilisation".
Lu sur Le Figaro

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