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La guerre du narcotrafic
débarque sur le web
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Mexique

Le web était un refuge pour la liberté d'expression face à la guerre du narcotrafic. Mais les internautes aussi sont victimes de menaces.

Faire d'Internet un refuge lorsque la presse est menacée ? C'est le cas dans plusieurs régions du Mexique où l'armée et les hommes de main des trafiquants de drogue se disputent les territoires. Dans ce pays où l'on recense 15 attaques contre des médias depuis 2009, certains journaux on annoncé qu'ils ne couvriraient plus les nouvelles concernant les crimes liés au narcotrafic. "Le silence des médias traditionnels a poussé les Mexicains à chercher de l'information en ligne", rapporte The Economist.

Les blogs deviennent des espaces privilégiés pour publier des informations ou des photos trop sensibles, tandis que des alertes sur des possibles fusillades circulent régulièrement sur Facebook ou Twitter. Conséquence: les internautes sont eux aussi la cible des narcotrafiquants. "Le 13 septembre dernier, deux corps ont été retrouvés pendus à un pont de Nuevo Laredo, à la frontière nord, portant un message qui promettait le même sort à tout ceux qui 'lancent des ragots sur Internet' ", rappelle The Economist.

Plus grave, deux utilisateurs de Twitter ont été jetés en prison -puis relâchés- après avoir lancé l'alerte à propos d'une possible fusillade. L'information s'était révélée fausse. Le gouverneur de la région de Veracruz s'est finalement réjoui de la fermeture de 1500 comptes Twitter après de cet épisode.

Lu sur The Economist

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