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Jean-Christophe Lagarde hausse le ton : "l'UDI n'a pas vocation à être d'accord matin, midi et soir avec l'UMP"
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Indépendance

Dans une interview au Parisien publiée ce mardi, il a aussi indiqué vouloir un candidat UDI à l'élection présidentielle de 2017.

La "soumission à l'UMP" est loin d'être acquise. Si certains dirigeants de droite pensaient que l'UDI se rangerait derrière le parti dirigé par Nicolas Sarkozy, les choses semblent plus compliquées. En effet, Jean-Christophe Lagarde entend bien "exister" et faire de son parti un acteur important en 2017. Dans une interview au Parisien publiée ce mardi matin, il indique que "l'UDI ne sera pas une sorte de milieu hésitant, quelque part entre PS et UMP".

Pas question donc de se rallier à l'UMP. "Nous avons notre propre projet politique, humaniste et fédéraliste. Notre ambition collective est de le soumettre aux Français pour le porter au pouvoir. (...) On ne fera croire à personne que Nicolas Sarkozy est centriste ni qu'il pourrait représenter le centre" affirme le président du parti centriste ajoutant : "l'UDI n'a pas vocation à être d'accord matin, midi et soir avec l'UMP, ni dans une caserne enrégimentée !"

Puis, Jean-Christophe Lagarde exprime ses idées bien précises pour les primaires de 2016. "L'UDI arrêtera sa position lors d'un congrès au premier semestre 2016. Mon sentiment personnel est qu'une primaire n'a de sens que pour avoir un candidat unique de l'opposition républicaine. Sinon, à quoi bon ? Elle doit donc concerner l'UMP, l'UDI et le MoDem. Mais si François Bayrou refuse d'y participer, la primaire n'a plus d'objet et devient une élection interne à l'UMP. L'UDI n'a pas vocation à choisir entre deux candidats UMP" lance-t-il.

Pour lui, "l'essentiel est que les Français puissent choisir entre deux projets au sein de l'opposition". Mais, pour le moment Jean-Christophe Lagarde souhaite être dans le dialogue avec Nicolas Sarkozy. "L'urgence est de discuter des élections départementales et régionales. De la même façon, je rencontrerai François Bayrou" explique-t-il. Le président centriste reste ouvert.

Lu sur Le Parisien

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