Présidence de l'UMP : Bruno Le Maire pense que "les militants créeront la surprise"<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Le Maire estime qu'il y aura une surprise le 29 novembre
Bruno Le Maire estime qu'il y aura une surprise le 29 novembre
©Reuters

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Le député, candidat à la présidence de l'UMP, a donné une interview au Parisien dans laquelle il réaffirme croire en ses chances le 29 novembre.

J-7 avant le vote des militants pour la présidence de l'UMP. Ils se prononceront le 29 novembre pour le premier tour. Mais il n'est pas certain qu'il y en ait un tant Nicolas Sarkozy domine les sondages. Pourtant, Bruno Le Maire y croit toujours. Dans une interview donnée au Parisien ce vendredi, le député affirme que "tout est possible". Pour lui, il garde ses chances de l'emporter. "Contrairement à tout ce que je lis, la victoire est à portée de main. Les militants veulent un chef disponible, rassembleur et déterminé. Les militants créeront la surprise" affirmet-t-il.

Et à ceux qui pensent qu'il y a un désamour à l'UMP pour cette campagne, il répond : "pendant ces cinq mois, j'ai vu des dizaines de milliers de militants mobilisés, malgré les scandales financiers, les chroniques judiciaires et les querelles de personnes". Conscient malgré tout que la situation reste fragile dans son camp, Bruno Le Maire estime qu'il "faut agir sur des actes concrets, comme le non-cumul des mandats ou encore l'obligation pour les élus de démissionner de la fonction publique, comme je l'ai fait. Mais aussi en restaurant l'autorité de l'Etat, en donnant la parole aux militants et en étant ferme dans nos valeurs".

Pour lui, "l'UMP a besoin d'un chef qui tienne bon en toutes circonstances, qui défende ses convictions quelles que soient les épreuves". Et sur le mariage pour tous ? "Nous ne reviendrons pas sur le mariage pour tous, nous devons nous opposer au droit à l'enfant" réaffirme-t-il. Déterminé à faire valoir ses idées, le député n'entend pas non plus revenir dans le giron de "la Sarkozie". "Avec ces cinq mois de campagne, et grâce aux nombreux soutiens de parlementaires, élus locaux et militants que j'ai reçus, j'ai gagné ma liberté. Je ne la rendrai pas. Cette campagne est fondatrice. La force du renouveau ne s'arrêtera pas au 29 novembre" lâche-t-il. Une liberté qui pourrait le voir candidat à la primaire de 2016. "Ce n'est pas le moment de penser à cela" dit-il.

"Libre, fidèle à ses idées et ses valeurs" comme il le dit lui-même, Bruno Le Maire aborde la dernière ligne droite avant l'élection "serein". Sera-t-il la surprise ? Réponse dans quelques jours.

Lu sur Le Parisien

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