Loi Taubira : Nicolas Sarkozy "a cédé à une foule" accuse Manuel Valls<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Manuel Valls estime que Nicolas Sarkozy n'aurait pas dû promettre l'abrogation
Manuel Valls estime que Nicolas Sarkozy n'aurait pas dû promettre l'abrogation
©Reuters

Emporté par la foule...

Le Premier ministre a reproché à l'ancien chef d'Etat sa volonté d'abroger la loi du mariage pour tous.

Alors que se soutiens se comptent sur les doigts de la main, même dans son camp, Nicolas Sarkozy a reçu une nouvelle salve de reproches. Sans surprises cette fois, puisqu'elle vient du Premier ministre Manuel Valls.

Le 15 novembre dernier, devant une foule qui lui scandait "abrogation", Nicolas Sarkozy avait décidé d'accéder à cette demande lors d'un meeting organisé par Sens commun, mouvement rattaché à l'UMP et proche de la Manif pour tous.

"Quand on est un homme d'État, quand on veut incarner la France, qui plus est quand on a été président de la République, on ne cède pas à une foule. On ne cède pas à une minorité. On tient bon, on est cohérent avec ce qu'on a dit par le passé" a lâché Manuel Valls lundi 17 novembre, face à la presse.

"Le débat en France doit retrouver de la sérénité, de la responsabilité. Il ne sert à rien d'ouvrir des débats qui aujourd'hui sont derrière nous," a-t-il poursuivi.  "La loi Taubira a été votée par le Parlement, elle est approuvée par une immense majorité de l'opinion, beaucoup de responsables de l'opposition considèrent qu'on ne reviendra pas en arrière."

Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi ou encore Nadine Morano se sont d'ores et déjà positionnés contre l'abrogation.

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !