Abrogation de la loi Taubira : Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas d'accord avec Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas d'accord avec Nicolas Sarkozy au sujet de la loi Taubira
Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas d'accord avec Nicolas Sarkozy au sujet de la loi Taubira
©Reuters

Y'a comme un défaut

Invitée ce lundi matin sur Europe 1, elle a estimé que "l'abrogation de la loi Taubira n'est ni souhaitable ni possible".

L'abrogation de la loi Taubira sème des remous à droite. Samedi, Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour la première fois en ce sens. Une position qui semble "opportuniste" pour beaucoup de personnalités de droite. Même certains de ses soutiens, sont en désaccord avec l'ancien président de la Républiqe. C'est le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Interrogée ce lundi matin par Europe 1, elle a indiqué ne pas se trouver sur la même ligne que son "champion" sur ce sujet. "Je ne suis pas du tout d'accord avec cette orientation. L'abrogation de la loi Taubira n'est ni souhaitable ni possible" a-t-elle d'abord affirmé. Puis elle a indiqué que son désaccord avec Nicolas Sarkozy sur ce sujet ne date pas de quelques jours. "Dans le précédent quinquennat, je me suis battue pour qu'on aille dans le sens de l'union homosexuelle. J'avais demandé que l'on aille au bout de cette promesse de Nicolas Sarkozy en 2007. Je n'aurais pas fait cette loi comme cela - je n'ai pas aimé notamment la méthode, qui a cherché à cliver les Français - mais elle est faite. Et je ne crois pas qu'il soit souhaitable de l'abroger" a-t-elle soutenu.

Pour elle, ce ne serait "pas possible, car le conseil constitutionnel a une jurisprudence constante sur la question : il ne revient pas sur des nouveaux droits qui ont été donnés". Expliquant qu'elle avait dit à Nicolas Sarkozy qu'il faisait une erreur en voulant abroger cette loi, NKM a souhaité qu'il y ait un vote des militants sur ce sujet. "S'il y a un jour un vote des militants, moi je ferai campagne contre l'abrogation pour ne pas rouvrir cette plaie qui a profondément divisé les Français" a-t-elle conclu. Une position qui se rapproche de celle de Bruno Le Maire.

lu sur Europe 1

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