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Tristane Banon poursuit
sa contre-attaque
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Accusations

Elle a redit sur RTL sa volonté d'être confrontée avec Dominique Strauss-Kahn devant la police.

Tristane Banon a répété sur RTL qu'elle était à la recherche d'une confrontation avec Dominique Strauss-Kahn devant la police :

"Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise droit dans les yeux que ce sont des faits imaginaires. Je voudrais le voir me dire ça."

Confirmant avoir reçu des témoignages d'autres femmes qui auraient eu à subir les assauts de DSK, Tristane Banon justifie leur réticence à venir s'exprimer :

"Tant qu'elles ne voient qu'une sorte de guerre médiatique dont la plaignante est quand même bien écorchée dans la presse, je comprends qu'elles n'aient pas envie."

[Mis à jour le 21 septembre à 16h05]

Toujours dans les colonnes du Parisien, l'ancienne directrice de la Sex Crimes Unit de New York se montre plus que sévère avec Dominique Strauss-Kahn. Elle l'accuse même à demi-mots d'avoir bien plus qu'une faute morale à se reprocher, et de s'en être tiré à bon compte :

"En tant que femme, et non en tant que procureur, je vous fais part de mes sentiments personnels. Ce qu’ a fait DSK va bien au-delà d’une faute morale comme il l’a invoqué. Il s’est très mal comporté. Je pense même que c’était pire que cela."

[Réactualisé le 21 septembre, à 9h]

Tristane Banon poursuit sa contre-attaque, trois jours après l'intervention de Dominique Srauss-Kahn au 20h de TF1. Elle affirme cette fois-ci au Parisien que, depuis son dépôt de plainte début juillet, elle a été contactée par d’autres victimes présumées de Dominique Strauss-Kahn. Elle assure également leur "avoir conseillé de porter plainte". "Mais elles ont peur. Je ne peux que les comprendre. Elles ont vu ma vie virer au cauchemar et n’ont pas envie du même sort. Certaines ont dû faire un long chemin pour refaire leur vie. Si nous parvenons à une avancée judiciaire, je pense que d’autres parleront".

Elle ajoute qu'elle souhaite toujours une confrontation avec DSK, bien que le parquet en charge de l'enquête n'ait pas trouvé cela nécessaire. "Je ne l’attends pas comme on souhaite qu’arrive un moment agréable. Si cette confrontation arrive enfin, je ne dormirai sans doute pas la veille, j’aurais sans doute terriblement peur du face-à-face. Je voudrais pourtant que Dominique Strauss-Kahn me regarde dans les yeux et me dise que je mens".

Tristane Banon assure également à plusieurs reprises qu'elle dit la vérité : "J’y crois encore et je rêve toujours du moment où celui que j’accuse sera condamné parce que je n’ai pas menti".

Lundi, elle avait a tenu à réagir aux propos de DSK sur le plateau du Grande Journal de Canal+. "On offre le JT pendant 20 minutes comme une rockstar à quelqu'un qui est sous le coup d'une procédure judiciaire dans deux pays", a-t-elle commenté sur le plateau du Grand Journal de Canal+.

"Ma légèreté, je l'ai perdue le 11 février 2003", date à laquelle DSK aurait tenté selon ses dires de la violer, a-t-elle ajouté en référence aux propos de l'ancien directeur général du FMI.

Elle est également revenue sur ses accusations, expliquant qu'après un premier entretien, il l'avait rappelée pour un complément d'interview et lui avait donné rendez-vous à une adresse qu'elle ne connaissait pas. A son arrivée, "il a fermé la porte à double tour et a laissé les clés sur la porte. Je ne me suis pas sentie bien, mais sans imaginer du tout ce qui allait suivre. Très vite on s'est battus, ça a mal tourné. Je pense que si je n'avais pas eu beaucoup de chance, ça aurait fini par un viol", a-t-elle raconté.

Une nouvelle fois, elle a assuré qu'à l'époque "tout le monde" lui avait conseillé de ne pas porter plainte.

Enfin, elle a prévenu, si le parquet de Paris classe sans suite l’enquête sur ses accusations, elle déposera à nouveau plainte en se portant partie civile, ce qui entraînerait automatiquement la désignation d’un juge d’instruction.

Lu sur Le Figaro.fr

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