Revivez l'émission de François Hollande sur TF1 : "J'irai jusqu'au bout pour réformer mon pays"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande face aux Français ce jeudi soir
François Hollande face aux Français ce jeudi soir
©Reuters

Déterminé mais

A la moitié de son mandat et au plus bas dans les récents sondages, le président de la République a tenté de convaincre et a annoncé quelques mesures.

SES PRINCIPALES ANNONCES

  • Sur les contrats aidés

François Hollande a annoncé la mise en place d'un nouveau dispositif qui sera proposé à ceux à qui il manque quelques trimestres de cotisation. Il a rappelé qu'il avait mis en place son "contrat de génération" dont le but est de maintenir l'emploi d'un senior et combiner l'embauche d'un jeune, en échange d'une aide financière. 31 000 ont été signés seulement. Cette nouvelle forme d'emploi aidé "doit faire mieux" selon le chef de l'Etat.

  • Sur les impôts

Le président de la République a été très ferme. "A partir de l'année prochaine, il n'y aura pas d'impôt supplémentaire pour qui que ce soit", annonce François Hollande. "J'en prends l'engagement solennel" a-t-il assuré.

  • Sur les emplois d'avenir

Pour lutter contre le chômage des jeunes, François Hollande annonce la création de 15 000 emplois d'avenir dans les emplois verts. 

  • Sur le service universel

Le président de la République s'est dit favorable à un "service civique universel". Il a évoqué un possible référendum pour le rendre obligatoire. Le dispositif est pour l'instant accessible, sur la base du volontariat, aux 16-25 ans. 

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REVIVEZ L'EMISSION DIRECT

22h10 : un service civique universel est annoncé

François Hollande souhaite un "service civique universel". Le volontariat sera la base. Il sera ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans.

22h02 : 2017, candidat ?

"Je ne me pose pas la question de ma candidature en 2017. Je suis président et ça me différencie des autres".

22h00 : Marine Le Pen, une menace ?

"J'ai une responsabilité dans la montée du FN. Certains Français n'y croient plus mais moi, je veux les convaincre qu'il est possible de faire des choses, ensemble. Je veux leur dire aussi que sortir de l'euro n'est pas la soultion. (...) Le 21 avril ? Il peut se reproduire, ça s''st produit"

21h58 : Hollande chasse la question de la proportionnelle

"Sur la proportionnelle, ce n'est pas la priorité aujourd'hui. Ce n'est pas le sujet, pas maintenant. Je suis venu parler des Français".

21h52 : une baisse des impôts confirmée

"La baisse des impôts va être engagée. Il n'y aura pas d'impôts supplémentaires sur qui que ce soit l'année prochaine. Il n'y aura rien en plus. J'en prends l'engagement solennel. (...) 75% des impôts supplémentaires avaient été payés par 20% des Français".

"Les déficits ont baissé. Il est à 4,4% au lieu de 5,7% pour mon prédécesseur. On était en crise". 

21h48 : " Les réformes de structure, c'est long"

"Je demande 50 milliards d'économies car c'est un enjeu majeur pour notre pays. La dépense de l'Etat va être plus faible en 2015 qu'en 2014. Il faut faire plus d'économies. (...) Ce que je fais, c'est pour l'avenir. Les réformes de structure, c'est long".

21h42 : "C'est moi qui fixe le cap"

"Je n'ai cessé de prendre des décisions importantes. Toutes les réformes, je les ai dessinées moi-même. Je suis un président qui garde ses convictions mais qui est là pour tous les Français. C'est moi qui fixe le cap. Le cap est de faire que la France se redresse et qu'elle soit plus forte, plus juste, plus cohérente. A mi-mandat, il y a des progrès. La croissance, nous sommes dans la moyenne des pays européens.

21h38 : deuxième partie d'émission avec les questions d'Yves Calvi

"Les Français ont besoin d'être rassurés car parfois ils doutent sur la capacité d'être les meilleurs, les premiers. Je veux que la France soit première. Mon rôle est de protéger les Français. La situation est difficle. Je vais les emmener pour que la France se redresse en 2017. J'ai demandé des efforts aux ménages, nous, on a mis 40 milliards sur les entreprises"

21h33 : une assistante maternelle des Ardennes interroge le président

"Nous allons lancer un programme numérique important. Nous voulons que l'Education nationale soit partout. En 2016 à la rentrée, tous les élèves de 5e auront une tablette et une formation pour s'en servir. On dégagera l'argent nécessaire sur ça. On va faire une concertation sur le numérique avec tous les acteurs de l'Education nationale début 2015".

21h23 : 15 000 emplois d'avenir dans les emplois verts

Pour lutter contre le chômage des jeunes, François Hollande annonce la création de 15 000 emplois d'avenir dans les emplois verts. France tv Info explique "qu'au total, 155 000 de ces contrats ont été créés depuis son élection. Mais seuls 7% déboucheraient sur une formation qualifiante"

21h20 : un jeune au RSA interroge désormais François Hollande

Il semblerait qu'il soit très engagé politiquement et qu'il soit un ancien candidat du PRG aux élections locales.

21h12 : l'UMP se déchaîne sur Twitter

21h10 : moquerie de Roger Karoutchi

21h08 : le choc de simplification évoqué

"J'ai mis le paquet sur la simplification pour toutes les entreprises. Cela n'a pas été fait mais ça va l'être. (...) En ce moment, il y a des négociations entre le patronat et les syndicats et une modernisation du dialogue".

21h00 : une deuxième française interroge le président, elle est chef d'entreprise 

"Je vous remercie de maintenir l'emploi en France, d'investir et de faire confiance à la France" dit François Hollande. "J'ai décidé de faire le CICE et le pacte de responsabilité car je suis conscient que les charges qui pèsent sur l'entreprise sont défavorables. Il faut aller plus loin, je le sais. On veut que l'investissement et l'embauche puissent se faire. On a baissé les impôts des sociétés". 

20h57 : le contrat de génération ressort de sa boîte

François Hollande rappelle qu'il a mis en place son "contrat de génération" dont le but est de maintenir l'emploi d'un senior et combiner l'embauche d'un jeune, en échange d'une aide financière. Mais cela n'a pas marché dit Gilles Bouleau. 31 000 ont été signés seulement. Il annonce aussi la mise en place d'une nouvelle forme d'emploi aidé, pour permettre aux seniors qui n'ont pas toutes leurs annuités de travailler jusqu'à l'âge de la retraite.

20h50 : la première française pose ses questions au président, elle est chômeuse et a 60 ans

"Le chômage des seniors est important. Il y a un million de seniors qui sont au chômage depuis deux ans. Il a augmenté de 11%. C'est une réalité. J'ai mis en place des formations pour les seniors, c'est essentiel pour eux. Pôle emploi doit en proposer davantage. (...) J'ai proposé qu'on mette les seniors en entreprise pour qu'ils aient une expérience, même courte, une sorte d'apprentissage rapide".

20h46 : " je dois être serein"

"Les circonstances sont exceptionnelles. La France est exceptionnelle. (...) Les résultats seront au rendez-vous et moi, je dois être serein".

20h44 : "J'irai jusqu'au bout pour réformer mon pays"

"Je suis optimiste mais je ne suis pas un béat, sinon je n'aurais pas pris toutes ces mesures. Il y a des obstacles mais je dois faire ce que je pense être utile pour mon pays. J'irai jusqu'au bout pour réformer mon pays".

20h40 : "J'ai un rapport direct avec les Français"

"J'ai fait des erreurs ? oui et alors, je suis normal. (...) Je pense que sur la vie privée, il faut aussi la respecter. Personne ne tolérerait ce que j'ai vécu. (...) Si vous me connaissez, les bistrots, je les ai fréquentés. J'ai rencontré les gens. J'ai un rapport direct avec les Français. J'aime les gens"

20h33 : "Je me cramponne"

"Je savais que ça serait difficile. Pour mes prédécesseurs aussi. Je ne me plains jamais. Ce qui est dur c'est pour mes compatriotes. Je suis un être normal. Je dois garder une sorte de pudeur. Je ne suis pas masochiste, je préfère les compliments.J'accepte qu'on me fasse des reproches. Mais ce qui est insupportable, ce sont les attaques contre la France".

20h32 : "la réalité est brutale"

"La réalité est brutale. Mais il y a aussi des réussites dans notre pays. Il y a de bonnes choses. Le rêve, c'est une projection. (...) Je suis là pour répondre à des questions. Il faut que la France prenne sa place dans le monde tout en respectant nos valeurs".

20h30 : début de l'émission, question sur Rémi Fraisse

"Toute la vérité sera faite sur la mort de Rémi Fraisse" dit le président

20h18 : le profil des 4 Français qui interrogent le chef de l'Etat

Le profil des 4 personnes qui interrogent François Hollande est connu. Il s'agit d'un senior au chômage, d'un jeune, d'un patron de PME et d'une femme. 

20h05 : l'interview intimiste du président en premier

L'émission commencera par un entretien intimiste avec Thierry Demaizière. La personnalité du chef de l'État sera disséquée.

19h50 : petits tests de sons et de caméras en présence du président

19h37 : François Hollande est arrivé dans les studios de TF1

19h35 : Manuel Valls évoque l'émission de François Hollande

Après son déplacement à Pau ce jeudi, Manuel Valls s'est exprimé sur l'émission de François Hollande. "Ce rendez-vous avec les Français sera un moment utile dans cette relation particulière entre François Hollande et les Français" a-t-il dit.

19h22 : François Bayrou réaffirme ses doutes

Le maire de Pau s'est exprimé ce jeudi soir sur RTL. "Je ne suis pas sûr que François Hollande puisse tenir jusqu'en 2017 avec une majorité déchirée" a-t-il soutenu.

19h12 : Les Français négatifs sur la politique économique de François Hollande

François Hollande n'a plus la cote auprès des Français qui ne croit plus en son action politique comme le prouve un sondage CSA pour Les Echos, Radio Classique et l'Institut Montaigne réalisé avant son grand oral à la télévision et à la radio. 67% estiment en effet que sa politique économique a eu des effets"assez négatifs" ou "très négatifs" sur la situation du pays, selon un 

18h51 : Gilles Bouleau défend le prinicpe d'une émission à la mi-mandat

Le présentateur de TF1 s'est confié à Europe 1 ce jeudi après-midi. Il a défendu le principe de l'émission et son timing réfutant l'idée qu'il s'agissait d'une commande de l'Elysée. “Nous avions contacté l’Elysée avant les municipales avec un projet abouti, structuré. Entre temps, il s’est passé beaucoup de choses, ce projet a été reporté sine die. Nous sommes revenus à la charge avec une proposition compliquée, un projet avec un face aux Français, chose que François Hollande n’avait jamais fait, il ne le voulait pas ou ne le pouvait pas. Là, c’est le moment, c’est le lieu" explique Gilles Bouleau.

18h39 : Hollande critique Valls selon le Canard Enchaîné

"J'en ai un peu marre qu'il fasse provoc' sur provoc'. Il tire un peu trop sur la corde". Le Canard enchaîné explique dans sa dernière édition que François Hollande a récemment prononcé ces mots à l'encontre de Manuel Valls. Il y aurait donc une certaine tension entre les deux hommes ces dernières semaines.

18h25 : un aperçu du plateau de TF1

18h16 : des avis partagés sur l'utilité de l'émission

Geoffroy Didier de l'UMP juge que "l'émission ne servira à rien, car les Français n'y croient plus". Le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, lui, "ne se fait aucune illusion". Jean-Jacques Urvoas, socialiste, a déjà prévenu que le succès de l'émission dépendrait aussi du comportement de la majorité et de l'arrêt des "dissensions internes" entre socialistes.

18h00 : "il devrait fendre l'armure"

Une partie de l'émission étant consacrée à un portrait du chef de l'État, celui-ci devrait probablement "fendre l'armure", et "renouer avec les Français", a estimé Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS.

Ce qu'il faut savoir avant l'émission

François Hollande va entamer la deuxième moitié de son quinquennat. Avant cela, il sera ce jeudi soir sur TF1 face à trois journalistes et à quatre Français qui lui poseront leurs questions. Conscient de l'importance de cette émission, le président de la République entend bien aborder de nombreux sujets. Objectif : faire un bilan de ce qui a été fait, ouvrir le deuxième temps du quinquennat, approfondir et compléter ce qui a été engagé".

Le chef de l'Etat sait en tout cas qu'il doit agir lui qui n'est plus crédité que de 12% d'opinions favorables. Par ailleurs dans un autre sondage, seuls 13% des Français jugent positif son bilan à mi-mandat et plus de huit Français sur dix ne souhaitent pas qu'il se représente en 2017, selon deux études récentes. Les temps sont durs. François Hollande va donc "s'expliquer", sur "les difficultés rencontrées", et "sur la volonté de la poursuite" des "réformes", assure Stéphane Le Foll. Selon un sondage Odoxa, 57 % des Français demandent une accélération du rythme des réformes, 74 % sont prêts à des sacrifices en ce qui concerne les allocations familiales, 71 % sur les minima sociaux et 64 % sur les allocations chômage.

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