Pas les mêmes
Inégalité dans les prix entre hommes et femmes : une enquête a été lancée par Bercy
Les rasoirs, le pressing ou encore les déodorants seraient plus chers pour les femmes que pour les hommes selon une étude du collectif féministe Georgette Sand.
Il s'agirait d'une "taxe rose". Selon une étude menée par le collectif Georgette Sand, certains produits de consommation courante seraient plus chers pour les femmes que pour les hommes. "On s'est rendu compte que sur des produits de consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées", raconte Gaëlle Couraud membre du collectif, interrogée par le Parisien ce lundi. Elle cite d'ailleurs plusieurs exemples de disparités flagrantes. Des différences sur lesquelles compte se pencher Bercy. En effet, le ministère de l'Economie a lancé une enquête pour confirmer ces allégations.
Selon le cabinet d'Emmanuel Macron, cette enquête va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif" et "à mesurer la réalité des écarts". Les résultats seront connus "dans les semaines à venir". L'étude du collectif a principalement été menée dans les Monoprix, qui a indiqué veiller "naturellement à n'introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s".
Le collectif signale aussi que dans les services, comme chez le coiffeur ou au pressing, les femmes paient davantage. "Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d'un homme ?" s'interroge Gaëlle Couraud. "Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette woman tax ou taxe rose mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet" ajoute-t-elle. Bercy devrait satisfaire son souhait.
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