Inégalité dans les prix entre hommes et femmes : une enquête a été lancée par Bercy<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Les prix ne seraient pas les mêmes pour les femmes et les hommes pour certains produits
Les prix ne seraient pas les mêmes pour les femmes et les hommes pour certains produits
©Reuters

Pas les mêmes

Les rasoirs, le pressing ou encore les déodorants seraient plus chers pour les femmes que pour les hommes selon une étude du collectif féministe Georgette Sand.

Il s'agirait d'une "taxe rose". Selon une étude menée par le collectif Georgette Sand, certains produits de consommation courante seraient plus chers pour les femmes que pour les hommes.  "On s'est rendu compte que sur des produits de consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées", raconte Gaëlle Couraud membre du collectif, interrogée par le Parisien ce lundi. Elle cite d'ailleurs plusieurs exemples de disparités flagrantes. Des différences sur lesquelles compte se pencher Bercy. En effet, le ministère de l'Economie a lancé une enquête pour confirmer ces allégations. 

Selon le cabinet d'Emmanuel Macron, cette enquête va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif" et "à mesurer la réalité des écarts". Les résultats seront connus "dans les semaines à venir". L'étude du collectif a principalement été menée dans les Monoprix, qui a indiqué veiller "naturellement à n'introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s".

Le collectif signale aussi que dans les services, comme chez le coiffeur ou au pressing, les femmes paient davantage. "Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d'un homme ?" s'interroge Gaëlle Couraud. "Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette woman tax ou taxe rose mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet" ajoute-t-elle. Bercy devrait satisfaire son souhait.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !