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Mort de Rémi Fraisse : de nombreuses manifestations prévues au cours du week-end
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Ce samedi 1er novembre, une centaine de personnes sont attendues à Nantes pour un "rassemblement contre les violences policières" et l’ONG France Nature Environnement a appelé à un sit-in à Paris, pour protester contre le barrage de Sivens.

Six jours après la mort du jeune Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens, la colère des manifestants ne faiblit pas. Ce samedi 1er novembre, une centaine de personnes sont attendues devant la préfecture de Nantes pour un "rassemblement contre les violences policières", à l'appel mouvances radicales anti-capitalistes, dont des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Par ailleurs, l’ONG France Nature Environnement (FNE) a appelé à un sit-in ce samedi à Paris, pour protester contre le barrage de Sivens. Une marche silencieuse a également été annoncée pour dimanche sur le site de Sivens, afin de rendre hommage à Rémi Fraisse. 

Vendredi 31 octobre, des sources proches du dossier ont annoncé que les analyses du sac à dos que portait le jeune homme de 21 ans au moment de sa mort confirmaient la thèse d'un décès causé par une grenade offensive des gendarmes. En effet, elles n'ont laissé apparaître que la présence de TNT. Par ailleurs, le conseil général du Tarn a finalement décidé de suspendre le chantier du barrage de Sivens pour une période indéfinie. Ce projet, qui fait l'objet depuis plus d'un an d'une contestation juridique et pacifique, est devenu un enjeu national depuis la mort de Rémi Fraisse. L’assemblée départementale s'est toutefois refusé à évoquer un abandon et a demandé à l’État d’assumer ses responsabilités. "Le drame intervenu dans la nuit de samedi à dimanche conduit l’assemblée départementale à prendre acte de l’impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier", a déclaré devant le conseil général son président socialiste, Thierry Carcenac, vendredi 31 octobre.

Cette décision n'a toutefois suffit à calmer les esprits. En effet, Ben Lefetey, porte-parole du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, qui regroupe de nombreux opposants au barrage, a exprimé sa "grande frustration". Selon lui, le conseil général a laissé le dossier " dans le flou le plus total" en ne précisant pas pour combien de temps serait suspendu le chantier. "On n’a pas lutté des années contre ce barrage inutile et Rémi n’est pas mort le weekend dernier pour que l’on se contente de promesses", s'est-il insurgé. 

Lu sur Libération

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