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Kobané : les premiers renforts kurdes d'Irak sont arrivés en Turquie
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Coup de main

Ces "peshmergas" viennent prêter main forte aux kurdes de Kobané qui résistent aux djihadistes de l'Etat islamique depuis déjà plus d'un mois. Ils devraient arriver dans les prochains jours.

Ca y est. Les premiers renforts de combattants kurdes irakiens à destination de la ville syrienne kurde de Kobané sont arrivés en Turquie dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29 octobre. Ces "peshmergas" ont atterri à l'aéroport de Sanliurfa avant de prendre la route pour la frontière turco-syrienne. Dans le même temps, une autre colonne de combattants est également arrivée en Turquie par le poste-frontière de Habur. Ce convoi d'une quarantaine de véhicules, chargés d'armes lourdes, devait rejoindre la ville-frontière truque de Suruç, plus à l'ouest, avant de passer en Syrie pour rejoindre Kobané. 

Les peshmergas, qui devrait arriver dans la ville d'ici les prochains jours, viennent prêter main forte aux kurdes qui résistent aux djihadistes de l'Etat islamique depuis déjà plus d'un mois. Ils représentent "une force de soutien", équipée d'armes automatiques et de lance-roquettes notamment, a expliqué algord Hekmat, le porte-parole du ministère en charge de cette force de sécurité kurde qui combat déjà l'EI en Irak. Ils resteront à Kobané "jusqu'à ce que leur présence ne soit plus nécessaire". 

En attendant, les combats se poursuivent à Kobané. L'un des objectifs des djihadistes est de prendre le contrôle des quartiers nord de la ville afin de bloquer la voie vers la Turquie. Ces derniers jours, les combattants kurdes ont réussi à repousser plusieurs assauts, grâce aux frappes aériennes de la coalition anti-EI. Mardi 28 octobre, au moins neuf djihadistes ont été tués lors d'une embuscade tendue par les combattants kurdes entre deux village situés à l'est de la ville, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Dans le même temps, les avions de la coalition ont mené trois frappes sur des cibles dans le centre de Kobané.

Sous la pression des Etats-Unis, le gouvernement truc a fini, la semaine dernière, par valider le passage de 150 combattants peshmergas. Mais Ankara refuse d'aller plus loin et n'aidera pas militairement les forces kurdes de Kobané. En effet, les Turcs craignent de donner plus de pouvoir aux indépendantistes du PKK (rebelles kurdes turcs).

Lu sur Le Point

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