Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015 : Benoît Hamon ne sait pas encore s'il le votera <!-- --> | Atlantico.fr
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Benoît Hamon tance le gouvernement
Benoît Hamon tance le gouvernement
©Reuters

Tête dure

L'ancien ministre de l'Education nationale avait déjà fait polémique la semaine passée en s'abstenant sur le budget 2015.

Benoît Hamon poursuit sur sa ligne "frondeuse". Après avoir fait polémique la semaine passé en s'abstenant sur le vote du budget 2015, ce qui avait provoqué des remous au parti socialiste, l'ancien ministre de l'Education nationale a indiqué dimanche, qu'il ne savait pas encore s'il allait voter mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015.

"Le point de départ c'est qu'en général on veut voter le budget, je verrai si je voterai le PLFSS parce qu'il y a des mesures dedans, des économies extrêmement importantes qui sont faites sur la sécurité sociale qui à mes yeux ne vont pas dans le bon sens. (...) Je verrai. Comme la semaine dernière, j'ai attendu de voir quelle était l'équation finale en quelque sorte, ce sur quoi les choses allaient évoluer" s'est-il expliqué sur BFMTV.

L'élu a rappelé ses doutes sur la politique menée par l'exécutif. "Là encore, ces économies que l'on demande aux Français sur leur protection sociale, (c'est) pour financer quoi ? La question aujourd'hui est : cet effort demandé aux Français est-il bien utilisé ?" s'est-il interrogé. Mais est-il pour autant devenu un frondeur ? "Je n'aime pas les étiquettes et je n'aime pas celle-là en particulier. Ce dilemme, des dizaines de députés socialistes l'ont parmi ceux qui s'abstiennent et ceux qui ne s'abstiennent pas..." a répondu le député des Yvelines.

Puis il a cherché à justifier sa position depuis sa démission du gouvernement. "J'ai ma cohérence et au moins j'essaie d'être loyal a l'égard de celles et ceux qui m'ont élus et de celles et ceux qui m'accompagnent dans mon militantisme (...) Loyal, c'est de leur dire que cette politique présente plus de défauts que d'atouts, qu'elle risque de nous mener dans l'impasse parce qu'elle va réduire la capacité d'intervention de la puissance publique" a fini l'élu. Benoît Hamon devrait encore s'attirer les foudres de ses camarades socialistes.

Lu sur BFMTV

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