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La France risque de devoir  "demander l'aide du FMI", craint Valéry Giscard d'Estaing
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Dans une interview au Figaro, l'ancien président estime que la France "risque de se retrouver dans la situation qu'a connue la Grèce".

La France "risque de se retrouver dans la situation qu'a connue la Grèce" et de devoir "demander l'aide du FMI", estime Valéry Giscard d'Estaing dans une interview publiée ce matin dans Le Figaro.

Il observe que "depuis dix ans la France, comme tous les pays d'Europe latine, s'est laissée aller au dévergondage budgétaire". Il ajoute que "beaucoup (d'Etats) considèrent qu'ils peuvent accumuler les déficits sans en supporter les conséquences. L'opinion ne les mesure pas. Elle croit qu'il existe un trésor caché qui payera la dette".

Celui qui a été président de la République de 1974 à 1981 explique qu'"aujourd'hui nous sommes protégés par des taux d'intérêt très bas, mais c'est provisoire. La Fed a annoncé son intention de relever ses taux d'intérêt dès que la conjoncture le permettra, probablement dans les 18 mois (...) Ce jour là, notre pays risque de se retrouver dans la situation de la Grèce. Les pouvoirs publics seront conduits à demander l'aide du FMI",.

Il plaide, dans son nouveau livre, Europa, la dernière chance de l'Europe (XO Editions), pour une organisation fédérale de l'Union européenne autour d'une douzaine de pays qui se doterait des mêmes règles budgétaires et fiscales. Les pays garderaient leur souveraineté sur les thèmes de la santé, de l'éducation et de la culture, de la défense, de la protection sociale. "Je suis convaincu depuis toujours qu'il faut constituer une fédération d'Etats-nations de la taille de nos grands concurrents -les Etats-Unis, la Chine- et la doter d'une forte unité de fonctionnement pour défendre ses intérêts", argmente-t-il.

VGE estime que le "mécanisme de l'Europe a été disloqué avec le non français au référendum de 2005. Pour autant, les sondages l'attestent: une grande majorité de nos compatriotes ne veut en aucun cas abandonner l'euro ! Nous devons prendre appui sur ce soutien de l'opinion pour retrouver le fil du projet européen initial avec ceux qui, parmi nos voisins, le veulent bien. Et laisser les autres vivre leur vie".

Lu dans Le Figaro

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