Remonté
Henri Guaino sur iTélé : "je pensais que le juge Gentil venait défendre son honneur, en fait il est venu pour faire de l’argent"
Sur iTélé jeudi soir, le député était s'est expliqué sur son procès dont le jugement sera rendu le 27 novembre. "Je ne suis pas au-dessus des lois, mais les magistrats ne le sont pas non plus" a-t-il soutenu.
Henri Guaino et le juge Gentil sont en procès. Le député des Yvelines avait critiquer le juge lors de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Il est accusé "d'outrage à magistrat" et de "discrédit jeté sur une décision de justice". Mercredi, le tribunal correctionnel de Paris a requis une amende "de l'ordre de 3 000 euros" contre l'élu. Une décision sera rendu le 27 novembre.
Mais en attendant, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy ne digère pas la tenue de ce procès. Sur iTélé jeudi soir, il a en effet soutenu qu'il "ne s’agit pas d’un procès politique, mais la nature de ce procès est politique, il s’agit du droit ou non de critiquer une institution comme les autres". "Je ne suis pas au-dessus des lois, mais les magistrats ne le sont pas non plus. Le magistrat, tout comme l’élu de la Nation a la garantie de ne pas être poursuivi pour ses opinions" a-t-il encore expliqué.
Pour lui, "la liberté d’expression appelle une certaine tolérance vis-à-vis de l’exagération". "Je reconnais que mes propos étaient durs, mais je revendique ce droit. Je préfère la caricature à la censure" a lancé Henri Guaino qui a aussi analysé l'issue de son procès. "C’est un principe qui est jugé : soit je suis un délinquant en revendiquant cette nécessité de la parole publique dans le débat démocratique, soit je ne le suis pas" a-t-il soutenu. Quant à l'amende qu'il deva payer, il lance : "je pensais que le juge Gentil venait défendre son honneur, en fait il est venu pour faire de l’argent. Je veux pouvoir dire ce que je pense. Je ne suis pas un justiciable comme les autres".
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