Christian Noyer : "la France ne va pas bien car elle a pris du retard dans la mise en place des réformes structurelles"<!-- --> | Atlantico.fr
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Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France
Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France
©Reuters

Redressement

Le gouverneur de la Banque de France était l'invité de RTL ce vendredi matin. Pour lui, la France doit accélérer la mise en place de ses réformes structurelles.

La déflation et la situation de la zone euro

"La situation reste fragile. L'Europe n'est pas seule. Il y a un ralentissement mondial, même en Chine ou au Brésil, il y a moins de croissance qu'auparavant. Mais il est vrai que la zone euro ne va pas bien".

"Les pays qui ont fait des réformes strucutrelles fortes ont recommencé à créer des emplois. Il y a du mieux dans ces pays qui ont fait les efforts qu'il fallait. La France et l'Italie ne vont pas bien car elles ont pris des retards dans la mise en place des réformes structurelles. Il faut aller vite maintenant. Il faut libérer les énergies. Une réforme du marché du travail est nécessaire : ça peut vouloir dire plus de souplesse. Les entreprises doivent pouvoir embaucher et elles ne doivent pas avoir peur donc il faut un peu de souplesse tout en gardant un filet de sécurité social pour les employés".

"Il ne faut pas décourager les entreprises. Il ne faut pas attendre et profiter qu'on ait un environnement favorable au niveau de l'investissement pour faire cela".

Le poids de l'Allemagne

"Il y a une nécessité de doper l'investissement en Allemagne. Il y a un retard d'investisssement mais le gouvernement allemand en est conscient mais n'attendons pas tout de l'Allemagne. Il y a beaucoup de chantiers ultra-nécessaires en France".

Les économies

"Il faut trouver un équilibre entre le redressement nécessaire et régulier des finances publiques et le fait de ne pas étouffer les investissements et les entreprises. Il faut faire les 21 milliards d'économies. (...) Pour tous ceux qui se plaignent, je dirai que la politique menée permet encore une augmentation des dépenses, elle est moins dure que ce qui a été prévue dans le pacte de stabilité. On est pas dans une politique hyper-restrictive".

Lu sur RTL

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