Mort de Christophe de Margerie : l'enquête progresse, les aiguilleurs du ciel seraient aussi fautifs<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Christophe de Margerie avait 63 ans
Christophe de Margerie avait 63 ans
©Reuters

Suite

L'avion du PDG de Total a percuté une déneigeuse qui se situait en bout de piste.

Les responsables russes souhaitent boucler l'enquête assez vite. Pas question de ne pas savoir dans quelles circonstances s'est produite la mort de Christophe de Margerie. Les interrogatoires se succèdent. Tous les témoins de l'accident d'avion à l'aéroport de Vnoukovo dans la soirée de lundi sont entendus. 

Auprès des enquêteurs russes, des experts français sont arrivés sur place. L'équipe est composée de trois enquêteurs du Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile accompagnés d'un représentant de Dassault, le fabriquant de l'appareil, ainsi que de deux représentants d'Unijet, son exploitant.

Ce mercred, il est établi que le Falcon 50 de Christophe de Margerie a percuté un chasse-neige au moment de décoller. Le Comité d'enquête a accusé le conducteur du chasse-neige en affirmant qu'il était en état d'ébriété, ce que dément catégoriquement l'avocat de l'employé de 60 ans. Placé en garde à vue pour 48 heures, il est apparu choqué. Les enquêteurs s'intéressent également aux aiguilleurs du ciel qui ont commencé à être interrogés et doivent faire l'objet d'analyses pour détecter une éventuelle consommation d'alcool et de substances psychotropes.

La collision se serait produite à l'intersection entre deux pistes, où le chasse-neige n'aurait pas dû se trouver, indiquent deux témoins de l'accident. Selon Viktor Sorotchenko, le vice-président du Bureau d'enquête pour la sécurité de l'aviation civile russe (MAK) cité par des agences russe, "de telles collisions sont extrêmement rares et ne peuvent survenir qu'en raison d'un manque de coordination entre les différents services de l'aéroport". Il est enfin possible selon les enquêteurs russes que le pilote de l'avion aurait pu ne pas avoir vu le véhicule, bien qu'il soit dans la plupart des cas équipé de dispositifs lumineux. Le brouillard et les précipitations perturbaient la visibilité lundi soir à Vnoukovo.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !