Nicolas Sarkozy à Nice : "François Hollande, lorsqu'il regarde les Français, il regarde une clientèle"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy a taclé François Hollande lors de son meeting à Nice
Nicolas Sarkozy a taclé François Hollande lors de son meeting à Nice
©Reuters

Charge

L'ancien président de la République a aussi dénoncé la décision du gouvernement de supprimer l'universalité des allocations familiales.

Nicolas Sarkozy monte en puissance crescendo. Après avoir longtemps "épargné" François Hollande, il semble désormais que l'ancien président de la République veuille désormais vigoureusement critiqué son ex-rival. C'est du moins, la stratégie qu'il paraît adopter de meeting en meeting. A Nice, mardi soir, devant un public ravi de le revoir, il a attaqué le chef de l'Etat à plusieurs reprises. 

"Je ne peux pas accepter cette attaque brutale, injuste, sectaire contre la famille" a-t-il d'abord expliqué revenant sur le projet du président de supprimer le principe d'universalité. "Cette décision va enlever du pouvoir d'achat aux familles au moment où la croissance est nulle. Il faut rétablir la politique familiale qui a fait la grandeur de la France" a-t-il soutenu. "Vous savez pourquoi il fait ça ? Parce que François Hollande, lorsqu'il regarde les Français, il regarde une clientèle" a ensuite taclé le candidat à la présidence de l'UMP.

Pour lui, François Hollande et son gouvernement mènent la France dans le mur. "Jusqu'où ce gouvernement va nous entraîner, dans cette obsession de détruire, de près ou de loin, ce qui n'est pas socialiste ?" a-t-il dit devant son épouse Carla Bruni-Sarkozy, Christian Estrosi, maire de Nice, Éric Ciotti, président du conseil général, Laurent Wauquiez, Jean Leonetti ou encore Nadine Morano.

Dans son discours Nicolas Sarkozy a encore assuré qu'il organiserait des primaires s'il est élu président du parti. "Si vous m'élisez président de l'UMP, je ferai (de ce parti) une formation plus grande, plus large, plus forte, avec tous ceux qui ne peuvent accepter l'humiliation" infligée par le pouvoir socialiste. "Je veux constituer la première formation politique du XXIe siècle. Puis, le moment venu, on organisera des primaires" a-t-il affirmé sous les applaudissements des 3 000 spectateurs.

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