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Pour Bruno Le Roux, Jean-Luc Mélenchon fait preuve de "racisme larvé" envers Emmanuel Macron
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Que fait SOS Racisme ?

Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale déplore que le ministre de l'Economie soit ramené à son passé de "banquier".

Après Christiane Taubira, Emmanuel Macron serait-il le deuxième ministre du gouvernement victime de racisme ? C'est ce que semble penser Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale. Sur Radio J ce dimanche, il a "mis chacun en garde sur les effets de ces procédés", à savoir surnommer le ministre de l'Economie "le banquier", comme le fait Jean-Luc Mélenchon. "Emmanuel Macron a rappelé dans son parcours le temps où il avait été dans la banque. Est-ce que cela devrait suffire à discréditer un engagement, à discréditer des idées, à discréditer un homme ? C'est une forme de racisme larvé que [...] de vouloir montrer quelqu'un par rapport à sa profession, par rapport à ce qu'elle serait supposée représenter.", a-t-il déplaré.

Le Lab note que Claude Bartolone revient aussi sur cette question, dans Le Parisien ce dimanche. "Ce procès, ce délit de sale gueule, je ne l'accepte pas", déclare-t-il pour prendre la défense de Macron.

Mais c'est ce dernier qui a les propos les plus durs à l'égard de ses détracteurs :

Des propos qui font écho à ceux de Claude Bartolone dans Le Parisien daté de dimanche. Le président de l'Assemblée nationale a lui aussi pris la défense d'Emmanuel Macron, qui a passé quatre ans dans la banque Rothschild en tant que banquier d'affaires : "Vouloir me réduire à un banquier, parce que c’est bien pour m’attaquer, pour me salir, je trouve ça minable. Ce n’est pas à la hauteur des enjeux. Je sais que Monsieur Mélenchon ou Madame le Pen font ça tous les jours. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la vie politique. Ça renvoie aux heures les plus sombres, les plus crépusculaires de notre pays", a-t-il déclaré jeudi sur France Inter, passant près d'un point Godwin.

Lu sur Le Lab

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