L'Etat islamique envoie des renforts à Kobané et s'entraîne avec des avions de chasse<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'Etat islamique envoie des renforts à Kobané et s'entraîne avec des avions de chasse
©

Guerre

L'Etat islamique (EI) a envoyé de nouveaux renforts en armes et hommes à Kobané (Syrie), qu'elle contrôle à 50%, indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Selon l'OSDH, ces "renforts en hommes, munitions et équipements" viennent de la province d'Alep et de celle de Raqa, le bastion du groupe en Syrie.

Kobané est depuis un mois au centre d'une vaste offensive de l'EI, qui souhaite par sa capture assurer le contrôle d'une longue bande de territoire à la fontière syro-turque. Les djihadistes sont entrés dans la ville le 6 octobre, mais n'en contrôlent pour le moment que la moitié, selon l'OSDH. La ville est le cadre de violents combats entre les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) et l'EI.

Un responsable local kurde, Idriss Nassen, a expliqué à l'AFP que "dans la nuit, l'EI avait lancé une attaque féroce depuis l'est de Kobané pour atteindre le poste-frontière, mais les YPG ont répliqué avec force" et repoussé les djihadistes. Plusieurs membres des l'EI ont été tués et d'autres blessés, a-t-il précisé.

Par ailleurs, les djihadistes se sont emparés de trois avions de chasse et ils apprennent à les manier avec l'aide de pilotes irakiens qui les ont rejoints en Syrie, a indiqué vendredi l'OSDH.

L'EI manœuvre ces appareils Mig-21 et Mig-23 sur un aérodrome militaire syrien dont il a pris le contrôle, à Al-Djarrah, dans la province d'Alep. "Ils ont des formateurs, des officiers irakiens qui étaient pilotes pour Saddam Hussein", a dit Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

Lu dans Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !