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Modulation des allocations familiales : Manuel Valls se félicite, grogne des syndicats
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Pour le Premier ministre, il s'agit d'une "mesure de justice". Mais d'autres personnalités de gauche ont critiqué cette mesure.

Les allocations familiales, sujet sensible ce vendredi matin. Jeudi, les députés PS ont obtenu jeudi de l'exécutif que des baisses de prestations familiales, en particulier de la prime à la naissance, soient remplacées par une modulation des allocations selon le revenu. Une décision dont s'est félicité Manuel Valls. Pour le Premier ministre, la modulation des allocations familiales est "une mesure de justice".

"Le Premier ministre se félicite, à la fois pour la méthode, car c'est comme cela que l'on veut travailler avec le groupe socialiste, et à la fois sur le fond, parce que cette mesure de modulation est une mesure de justice qui va concerner 13% des familles qui perçoivent des allocations familiales" a indiqué Matignon dans un communiqué. "Plus de 87% des familles n'auront aucun effet pour elles lié à cette modulation. Ce n'est pas une mise sous conditions de ressources. C'est une modulation selon le revenu, c'est-à-dire que tous les ménages continuent de percevoir des allocations familiales, mais pour les ménages les plus aisés, le montant en est diminué" a précisé le cabinet de Manuel Valls.

Mais cette mesure fait débat même à gauche. Ce vendredi matin sur France 2, Anne Hidalgo a fustigé la décision du gouvernement. La maire de Paris a expliqué que si "la progressivité n'était pas choquante", elle n'approuvait pas "les modalités de mise en oeuvre" de la réforme. "Aujourd'hui, il y a un problème de pouvoir d'achat. Compte tenu de ces problèmes, je souhaiterais beaucoup plus de progressivité" a-t-elle indiqué. 

Benoît Hamon a aussi critiqué cette mesure. "Cette solution-là n'a pas ma faveur. Je suis attaché à l'universalité des droits" a-t-il soutenu sur BFMTV. Côté syndicat, c'est la grogne. Thierry Lepaon, leader de la CGT a d'ailleurs indiqué qu'une modulation "contraire à l'esprit même de la Sécurité sociale". Quant à l'Union nationale des associations familiales (Unaf), elle a jugé "impensable" et "impossible" cette modulation.

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