Médicaments : Emmanuel Macron affirme qu'ils ne seront pas vendus en grande surface<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Médicaments : Emmanuel Macron affirme qu'ils ne seront pas vendus en grande surface
©

Prise de position

"Rien n'empêche Monsieur Leclerc d'avoir une officine de pharmacien dans son Leclerc ou devant son Leclerc", a précisé Emmanuel Macron sur France Inter ce jeudi 16 octobre.

"L'idée que des médicaments, même non prescrits, puissent être vendus en supermarché, c'est un peu une atteinte au modèle de société auquel les Français tiennent." Alors qu'Emmanuel Macron a présenté son projet de loi pour l'activité mercredi en Conseil des ministres, il a clairement affiché sa position sur la vente des médicaments ce jeudi 16 octobre. "On ne mettra pas des médicaments (...) en grande surface (...) parce que, aujourd'hui, on ne manque pas de pharmacies, les prix ne sont pas excessifs (...), et ensuite parce qu'il y a une sensibilité forte, que j'ai pu mesurer dans mes contacts, sur la sécurité sanitaire", a déclaré le ministre de l'Economie sur France Inter.  

La possibilité pour les grandes surfaces de vendre des médicaments avait été défendue par son prédécesseur Arnaud Montebourg. Le ministère de la Santé, quant à lui, a toujours défendu le monopole des pharmacies sur la vente des médicaments. Certains supermarchés, comme les Centres Leclerc, par exemple, voudraient commercialiser les médicaments sans ordonnance dans leur parapharmacie, sous le contrôle de pharmaciens. Les médicaments pourraient alors être vendus 20 à 25% moins cher, assure Michel-Edouard Leclerc. "Rien n'empêche Monsieur Leclerc d'avoir une officine de pharmacien dans son Leclerc ou devant son Leclerc", a indiqué Emmanuel Macron, précisant que "ce pharmacien aura l'indépendance d'un professionnel de santé".

Outre la mesure sur la simplification des règles d'installation pour les pharmaciens, le projet de loi pour l'activité prône la libéralisation du transport en autocar ou encore l'extension des ouvertures le dimanche dans le commerce non alimentaire. Et ces mesures seront mises en place pour les Français et dans leur intérêt avant tout, assure Emmanuel Macron. "Je ne pense pas à Bruxelles en me rasant. Je pense plutôt à mon pays et aux Français, donc ces réformes, elles sont faites pour nos concitoyens", a déclaré Emmanuel Macron. "Il faut se sortir de la tête que les réformes, nous les ferions sous un diktat de Bruxelles ou de Berlin", a-t-il encore insisté, ajoutant que la loi sur l'activité "sera complétée dans un mois par d'autres mesures, elle sera déposée en Conseil des ministres le 15 décembre (...), elle passera devant le Parlement en janvier et elle sera votée en avril".

Lu sur La Tribune

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !