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Affaire de la vente d'hélicoptères au Kazakhstan : Claude Guéant défend Nicolas Sarkozy
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Véritable avocat

Sur France Info ce jeudi matin, l'ancien ministre a indiqué avoir découvert cette affaire dans la presse. Pour lui, "rien ne met en cause" l'ex-président de la République.

Le Monde a révélé l'information en début de semaine. Des juges financiers enquêtent depuis mars 2013 sur des commissions présumées en marge d'un contrat de vente d'hélicoptères avec le Kazakhstan, conclu en 2010 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'achat de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter est en cause. Un contrat de 2 milliards d'euros est visé. Une information judiciaire avait été ouverte pour blanchiment en bande organisée, corruption active d'agents publics étrangers et complicité et recel de ces infractions. Les personnes concernées seraient des proches de Nicolas Sarkozy.

Depuis cette nouvelle révélation, l'ombre d'une affaire d'Etat plane sur le candidat à la présidence de l'UMP. Mais pour ses amis, il n'y a pas d'affaire de la vente des hélicoptères au Kazakhstan. C'est ce que Claude Guéant a indiqué ce jeudi matin sur France Info. Pour lui, "rien ne met en cause Nicolas Sarkozy".

"On assiste dans cette pseudo-révélation à un scénario déjà trouvé dans d'autres occasions" a dit l'ancien ministre ajoutant : "il est vrai que Nicolas Sarkozy a fait un déplacement au Kazakhstan à la fin de 2009. Comme il est d'usage, un certain nombre de contrats ont été évoqués. Ni Nicolas Sarkozy, ni le secrétaire général que j'étais, ni personne à l'Elysée n'a participé à la négociation de contrats commerciaux".

Les enquêteurs s'interrogent et veulent savoir si Nicolas Sarkozy ou son entourage a fait pression sur des parlementaires belges, "à la demande du président Nazarbaïev, pour adopter une disposition législative permettant un abandon de poursuites pénales, dont avaient bénéficié un homme d'affaires belgo-kazakh et deux de ses associés". Pour Claude Guéant, il n'y a pas eu de pression. "Jamais le président Sarkozy ni quiconque à l'Elysée n'a demandé quoi que ce soit à la Belgique" a-t-il affirmé pour conclure.

lu sur France Info

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