Emmanuel Macron s'attaque aux sociétés d'autoroutes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Emmanuel Macron s'attaque aux sociétés d'autoroutes
©Reuters

Avertissement

Le ministre de l'Economie a indiqué mardi qu'il allait faire des propositions au Premier ministre sur les concessions autoroutières.

Mauvaise période pour les sociétés d'autoroutes. En juillet 2013, la Cour des comptes dénonçait dans un rapport la cherté des péages autoroutiers et le manque de poids de l'Etat dans la fixation des tarifs depuis la privatisation de 2006. Le 17 septembre dernier, l'Autorité de la concurrence venait appuyer ce constat. Elle s'étonnait de "la rentabilité exceptionnelle, comprise entre 20 et 24 %, nourrie par l'augmentation continue des tarifs des péages." Mardi, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement allait s'atteler à cette problématique.

Lors des questions au gouvernement, le ministre de l'Economie a indiqué aux députés qu'il allait remettre "des propositions concrètes" au Premier ministre dans les prochaines semaines. "L'Autorité de la concurrence propose plusieurs pistes que Ségolène Royal et moi-même avons décidé de mettre à l'étude", a précisé Emmanuel Macron. Citant un large éventail d'hyptohèses : "la modification de la formule tarifaire, la mise ne place d'une autorité indépendante pour évaluer le bien fondé des travaux et des hausses tarifaires et des obligations de publicité et de concurrence dans les travaux menés par ces sociétés".

Dans le même temps, le ministre de l'Economie a qualifié de "mauvaise affaire" pour l'Etat la privatisation des concessions autoroutières engagée en 2005, évoquant un coût de "plusieurs milliards d'euros". Pourtant, Emmanuel Macron a estimé que le plan de relance autoroutier, qui prévoit un allongement des durées de concession, en contrepartie d'un engagement de 3,6 milliards de travaux, était une "bonne décision".

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !