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Irak : Peter Kassig, l'otage américain a écrit une lettre à ses proches
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Dans ce document publié ce lundi, il confie avoir "peur de mourir" entre les mains de ses geôliers de l'État islamique.

L'inquiétude grandit depuis la diffusion d'une vidéo de Peter Kassig vendredi. Retenu en Irak par l'Etat Islamique, sa famille craint le pire surtout depuis la décapitation de l'humanitaire britannique Alan Henning. Ce lundi, ses parents ont indiqué avoir reçu une lettre dans laquelle l'ancien combattant explique avoir "peur de mourir". Peter Kassig y évoque également sa conversion à l'islam durant sa captivité, qui, selon ses parents, s'est faite volontairement entre octobre et décembre 2013 au moment où il partageait une cellule avec un croyant musulman syrien.

Peter Kassig explique également avoir pris le nom musulman d'Abdul-Rahman et respecte les pratiques de la religion musulmane, comme les cinq prières quotidiennes. Si Ed et Paula Kassig certifient que la lettre émane bien de leur fils, ils pensent qu'elle a été relue pour enlever "des informations sensibles". "J'ai évidemment peur de mourir, mais le plus dur est de ne pas savoir, de se poser des questions, d'espérer et de se demander si je peux même espérer quoi que ce soit. Je suis très triste que tout cela se soit produit et de ce que vous endurez à la maison à cause de cela" écrit-il. "Si je meurs, je pense que nous, vous et moi, pourrons trouver du réconfort en pensant que je suis parti (en Syrie) pour tenter d'alléger les souffrances et aider ceux qui sont dans le besoin" dit l'homme de 28 ans originaire de l'Indiana (nord-est).

Peter Kassig avait fondé l'organisation humanitaire Special Emergency Response and Assistance (Sera) en 2012, après avoir quitté l'armée. Grâce à cette organisation, il a formé environ 150 personnes à fournir de l'aide médicale aux personnes en Syrie. Son ONG a également livré de la nourriture, des équipements de cuisine, des vêtements et des médicaments. Ses parents ont déclaré qu'il avait disparu en Syrie le 1er octobre 2013. "Je suis en paix avec mes convictions" conclut-il dans sa lettre avant de terminer par : "Je vous aime".

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