Nicolas Sarkozy : ses idées pour "redonner de l'espoir" <!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy a détaillé ses "idées pour la France"
Nicolas Sarkozy a détaillé ses "idées pour la France"
©Reuters

Programme

L'ancien chef de l'État s'est confié au Figaro Magazine dans une interview à paraître vendredi.

Son retour en politique n'est pas passé inaperçu. Loin de là. Voilà deux semaines que Nicolas Sarkozy a officialisé ses intentions : il est candidat à la présidence de l'UMP. "J’aime trop la France ; je suis trop passionné par le débat public et l’avenir de mes compatriotes pour les voir condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue. Je ne peux me résoudre à voir s’installer dans le monde l’idée que la France pourrait n’avoir qu’une voix secondaire" avait-il notamment déclaré pour justifier son retour. Depuis, entre intervention télévisée et premier meeting de campagne, l'ex-chef de l'Etat avait laissé apparaître quelques bribes de programme. Dans une interview au Figaro Magazine à paraître vendredi, il détaille ses propositions "pour redonner de l'espoir à la France". 

• Sur la fonction publique : Selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy veut "revenir au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite" dans toute la fonction publique, nationale, territoriale et hospitalière. De plus, l'ancien président veut créer "un nouveau contrat de cinq ans dans la fonction publique" et "rétablir le jour de carence". Lors de son meeting à Lambersart (Nord), il avait déjà prôné une réduction du nombre des parlementaires. Il avait estimé qu'"une assemblée pléthorique est une assemblée inaudible". L'ancien président avait aussi indiqué vouloir remettre en question le principe de statut à vie pour certains des fonctionnaires. 

• Sur les 35 heures : Dans Le Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy suggère que "les entreprises qui voudraient sortir des 35 heures par une négociation interne à l'entreprise puissent le faire". Il entend aussi rétablir les heures supplémentaires déchargées et défiscalisées.

• Sur les dépenses publiques : L'ancien président propose que "d'ici à cinq ans, il ne soit plus possible de consacrer plus de 50% du PIB à la dépense publique". "Tout gouvernement qui atteindrait ce seuil se heurterait à l'interdiction d'augmenter la dette ou les impôts" affirme-t-il. 

• Sur la famille : "Il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA".

• Sur la fiscalité : Favorable à une baisse des impôts, il estime "urgent de réfléchir à une zone économique à fiscalité harmonisée" entre les Allemands et les Français.

• Sur les retraites : Nicolas Sarkozy estime qu'"il faudra sans doute passer à 63 ans rapidement".

Par ailleurs, lors de son meeting à Lambersart, l'ancien président de la République avait aussi lancé les propositions suivantes :  

- A propos du référendum :Sur fond de débat sur la réforme territoriale, Nicolas Sarkozy souhaite qu’on redonne la parole au peuple. "Quand certains chercheront à mobiliser un débat, il ne faudra pas hésiter à en appeler au peuple, a-t-il lancé. Et qu’on ne me parle pas de populisme. Le populisme monte quand on réduit la parole au peuple, pas quand on lui donne."

- Sur le gaz de schiste :Il s'y était dit favorable. "Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable". 

- Sur les chômeurs :Nicolas Sarkozy avait  fustigé le comportement de certaines personnes vis-à-vis des allocations et du RSA. Pour lui, "les chômeurs sont des victimes, mais on ne pourra pas continuer à accepter qu'un chômeur de longue durée puisse refuser une activité rémunérée en cas de persistance de sa période d'inactivité, que les droits n'ai pas de contreparties en terme de devoir. Les Français devront être consultés, donner leur avis sur un principe simple: pas de RSA ou d'allocation communale sans accepter en contrepartie l'exercice d'une activité au service de la collectivité, a insisté Nicolas Sarkozy. Ma vision de la politique sociale c'est un travail chacun pas une alloc pour tous. Dans la vie rien n'est donné car tout doit se mériter, nous devons travailler davantage."

Lu sur Le Figaro

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