Espèces menacées : la moitié des animaux sauvages sur Terre a disparu en 40 ans<!-- --> | Atlantico.fr
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L'indice Planète Vivante a chuté de 52% en 40 ans
L'indice Planète Vivante a chuté de 52% en 40 ans
©Reuters

Il est temps d'agir

Selon le dernier rapport de l'ONG WWF, il y a désormais moitié moins d'animaux sauvages en raison de l'activité de l'homme.

Un bilan glaçant a été dévoilé par l'ONG ce mardi. Entre 1970 et 2010, l'indice Planète Vivante a chuté de 52%. Ce dernier mesure l'évolution de 10 380 populations de 3038 espèces de mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et amphibiens.

"Les différentes formes de vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète. Et en nous désintéressant de leur sort, nous courrons à notre perte", a déclaré le directeur général du Fonds mondial pour la nature, Marco Lembertini. D'après le rapport, les zones les plus touchées sont l'Amérique latine, qui voit une diminution de ses animaux sauvages de 83%. Le continent est suivi de près par la région Asie-Pacifique.

Un constat particulièrement sombre, donc, qui s'explique par la perte et la dégradation des habitats dus à une agriculture soutenue. Mais ce déclin est également lié à l'urbanisation, la déforestation, l'irrigation, la chasse, la surpêche, le changement climatique et les barrages hydroélectriques. Les pays les plus riches seraient les principaux responsables.

"L'utilisation des ressources et des services écologiques des pays à hauts revenus est cinq fois plus élevée par tête que dans les pays à bas revenus", estime l'ONG. En 2010, le Koweit arrivait en tête de l'empreinte écologique la plus élevée par habitant, suivi du Qatar et des Emirats arabes unis. Les Etats-Unis arrivaient en 8e position, alors que la France arrivait en 23e position. D'après l'organisation, il faudrait 4,8 planètes si nous vivions tous comme les Qataris et 3,9 si nous étions de nationalité américaine. 

Lu sur Le Point

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