Bruno Le Maire : "Je joue la présidence de l'UMP, je ne suis pas candidat aux primaires pour le moment"

Ne comptez pas sur Bruno Le Maire pour reculer face à Nicolas Sarkozy. Le député de l'Eure est plus déterminé que jamais. Alors que ce mardi marque la fin du dépôt de candidature, l'élu a rappelé sa détermination sur Europe 1. Il croit en ses chances de victoire le 29 novembre. "J'y vais toujours avec plus de 10 000 parrainages. J'ai 46 parlementaires qui me soutiennet. Depuis 3 mois, un vrai élan s'est créé et on veut installer le renouveau à l'UMP. Tous ceux qui me soutiennent, nous sommes tous portés par un souhait de victoire. Il me disent tous 'Foncez, il faut du sang neuf'" a indiqué Bruno Le Maire qui pense réellement au succès. 

"L'UMP appartient aux militants. Ils réservent une immense surprise. Ils veulent un homme neuf et ont compris que cela passait par quelqu"un d'autre" a-il encore expliqué. Pour lui, l'essentiel est le projet que les candidats porteront. "Le nom ne me paraît pas une décision essentielle. L'UMP appartient aux militants, c'est eux qui trancheront sur ce point. Ce n'est pas la question essentielle. Il faut définir un projet, c'est le plus important. Et j'assume que la droite doit être une grande force républicaine" a-t-il soutenu.

Interrogé sur l'affaire Bygmalion et la garde à vue de quatre de ses dirigeants, Bruno Le Maire a joué la carte de la transparence. "Bygmalion est une entreprise que je connaissais. J'ai fait un meeeting avec mais je n'étais pas satisfait de la prestation donc j'en ai changé. En revanche, je ne connaissais pas ce que pouvait faire Bygmalion avec l'UMP. Moi je ferai la transparence totale sur cette affaire. Aux yeux des militants et des Français on doit garantir la transparence. Il faut de la clarté" a lancé l'ancien ministre de l'Agriculture.

Enfin, Bruno Le Maire expliqué qu'il ne jouait pas sur plusieurs tableaux à la fois. "Je joue la présidence de l'UMP. Je ne suis pas candidat aux primaires pour le moment. Je prends l'engagement en tout cas que les primaires seront ouvertes, transparentes et rassembleront tous les candidats de la droite et du centre" a-t-il dit. Invité à réagir sur la pique de Bernadette Chirac à Alain Juppé, le député a dit stop aux divisions à droite et en imitant Jacques Chirac a lancé : "place au renouveau".