Reconquête
Elections sénatoriales : la droite favorite, le FN espère un poste
Ce dimanche quelque 87 000 grands électeurs sont appelés à voter pour renouveler de moitié les membres de la chambre haute.
Après les élections municipales et européennes, la gauche va-t-elle subir ce dimanche son troisième grand revers électoral de l'année ? Si la réponse ne sera connue que dans la soirée, il ne fait pratiquement aucun doute que le la droite devrait logiquement sortir vainqueur du scrutin et récupérer la majorité qu'elle avait perdue en 2011. Explications sur un élection pas comme les autres.
Ce dimanche se sont quelque 87 000 grands électeurs qui sont appelés aux urnes afin de renouveler de moitié (179 sièges sur 348) les membres de la deuxième chambre du Parlement, un renouveau qui a lieu tous les trois ans. Les sénateurs sont en effet élus au suffrage universel indirect par les députés, les conseillers régionaux, les conseillers généraux et, surtout, des délégués des conseils municipaux.
Or comme le souligne Le Figaro, les élections municipales de mars ont été si catastrophiques pour la gauche que "dans les 58 départements de métropole soumis à renouvellement, l'UMP peut conquérir une trentaine de sièges sur le PS, et l'UDI entre cinq et sept sièges". Le quotidien précise que "la gauche ayant 20 sièges d'avance parmi les sénateurs non renouvelables, la victoire de la droite se jouera in fine à une dizaine de sièges près".
A noter que pour la première fois, le Front national pourrait faire son entrée au palais du Luxembourg, fondant ses espoirs sur le maire de Fréjus (Var), David Rachline et celui du 7e secteur de Marseille, Stéphane Ravier. En cas de victoire de l'UMP, la présidence du Sénat devrait se jouer entre l'ancien ministre UMP Gérard Larcher, qui espère retrouver son fauteuil abandonné à Jean-Pierre Bel (PS) en 2011, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et l'outsider, Philippe Marini.
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