Nicolas Sarkozy lors de son 1er meeting : "Il y aura des primaires, comment pourrait-il en être autrement"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy tient son premier meeting depuis l'annonce de son retour en politique
Nicolas Sarkozy tient son premier meeting depuis l'annonce de son retour en politique
©Reuters

Un retour attendu

L’ancien président de la République s’est exprimé ce jeudi soir devant près de 2 500 personnes. Après l’annonce de son retour en politique, il évoqué la situation internationale et sa candidature à la présidence de l’UMP.

  • "Que reste-t-il du Moi, Président ?"
  • Nicolas Sarkozy a débuté par un hommage à Hervé Gourdel, assassiné la veille. 
  • L'ancien président est favorable à des primaires pour le choix du candidat en 2017
  • Il propose la réduction du nombre de fonctionnaires et de parlementaires, et prône le référendum

19h57 : Fin du 1er meeting 

19h56 : "Une nouvelle aventure a commencé"

"J'aurai besoin de vous, de votre soutien, de votre engagement. Du courage, il va en falloir car ils seront tous contre nous. Ils sentent que nous représentons une force trop longtemps silencieuse. Une nouvelle aventure a commencé. À tous, je vous demande de retrouver l'histoire." La Marseillaise retentit pour clore ce meeting.

19h55 : "La France n'a plus le choix"

Nicolas Sarkozy affirme que "la France n'a plus le choix. Elle doit se réformer profondément ou prendre le risque de s'installer dans le déclin. Je n'ai moi-même plus le choix. J'ai pris une décision qui m'engage à réussir car nous devons réussir."

19h53 : "Réduire le nombre des parlementaires"

"Il faut réduire le nombre des parlementaires et, ainsi, leur donner un poids et une parole centrale, propose l'ex-chef de l'État. Une assemblée pléthorique est une assemblée inaudible."

19h51 : Sarkozy prône le référendum

"Jamais je ne vous ai trahi, jamais je ne vous ai menti, promet Nicolas Sarkozy. Je sais bien qu'il faudra faire bien davantage. Il est venu le temps de nous réapproprier la pratique du référendum. Qu'on ne vienne pas me brandir le risque du plébiscite. Qu'on ne me parle pas de populisme. Car le populisme monte quand on coupe la parole au peuple. C'est aux Français de s'exprimer sur la suppresion des conseils régionaux et départementaux. Je ferai donc des propositions pour enrichir le débat." 

19h49 : "La droite au pouvoir n'a jamais cédé à la pression de la rue"

"Il faut remettre l'église au centre du village, ose Nicolas Sarkozy. Durant les cinq années de mon quinquennat, j'affirme que pour la première fois, la droite n'a jamais cédé à la pression de la rue. J'avais promis le service minimum, tous les syndicats étaient contre. Nous avons tenu."

19h46 : "Honte de voir certains demander à l'Allemagne d'aller moins vite!"

"La gauche considère toute différence comme une injustice, note l'ancien président. Nous devons penser que toute différence est une richesse. Je crois à la différence des destins, des tempéraments, des identités. Je veux parler à la France du XXIème siècle et pas du XIXème. Il faut l'obligation de faire l'effort de s'intégrer dans l'État de droit qui vous accueille. L'égalité des chances doit être une priorité nationale. Mais je ne veux pas l'uniformité. C'est une faute morale. Chacun doit avoir les mêmes droits mais tous n'ont pas le même mérite. J'ai eu honte d'entendre certains demander à l'Allemagne d'aller moins vite"

19h44 : Sarkozy veut refonder Schengen

Pour Nicolas Sarkozy, "si nous n'apportons pas de nouvelles réponses à l'immigration, Refonder Schengen, c'est le préalable de l'harmonisation des politiques de l'immigration. La France ne peut pas accepter la dérive de l'aide médicale. Il ne s'agit plus d'urgence, mais des gadji. Ce n'est pas à la France de s'adapter à toutes les différences."

19h42 : Les syndicats dans son viseur

"Nous devons nous interroger sur ces syndicats qui sont sortis de leur rôle pour demander à voter pour un candidat, lâche Nicolas Sarkozy. Les salariés ont le droit d'être défendus par des organisations qui se soucient d'autre chose que leur combat politique. 

19h40 : Échec assumé sur le RSA

"Nous ne pouvons accepter une société dans laquelle les droits n'aient pas de contrepartie des pouvoir, critique-t-il. Nous avons échouer avec certains points du RSA. Les Français devront être consultés. Pas de RSA sans exercer en contrepartie un service à la collectivité. Que va devenir notre système s'il y a de moins en moins de gens qui travaillent et de plus en plus qui attendent leurs allocations?"

19h37 : Le retour du "travailler plus"

"Il faudra travailler davantage, le nombre de fonctionnaires devra être réduit. Les recrutements dans la fonction publique ne doit plus être soumis à la règle du contrat à vie", explique Nicolas Sarkozy. 

19h36 : Nicolas Sarkozy critique Marine Le Pen

"Je n'ai aucune leçon à recevoir de celle qui, en 2012, a donné un sacré coup de main à son fameux ami François Hollande, lance Nicolas Sarkozy. Quant aux électeurs qui ont voté pour le FN, il est absurde de les culpabiliser. La souffrance s'apaise. 

19h34 : "Nous gouvernerons ensemble"

"J'ai appris, j'ai retenu que l'expérience et l'âge sont de bons prétextes pour s'améliorer, exprime l'ancien chef de l'État. Ma responsabilité ne sera pas de la même nature. Je réunirai tout le monde. Et nous gouvernerons ensemble."

19h32 : Oui au gaz de schite

Alors qu'il se dit favorable aux gaz de schiste, Nicolas Sarkozy enchaîne sur la notion de famille. "La famille n'est pas un choix mais une nécessité vitale, conte-t-il. L'homme a besoin de construire dans la durée. La façon dont furent traitées les familles est indécente. Le racisme est une honte. L'homophobie est une injure inacceptable. La façon dont les Français furent montés les uns contre les autres est une grave erreur qui entâchera le quinquennat de François Hollande. 

19h30 : "Cette gauche est réactionnaire"

"Si je n'aimais pas le risque, je me serais abstenu d'être candidat à la présidence de notre famille politique", lance Nicolas Sarkozy qui ajoute : "Le progrès est une idée neuve. Cette gauche au pouvoir est réactionnaire. Je souhaite que nous réflechissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préfererais le principal de responsabilité."

19h27 : Sarkozy dresse les défauts de la présidence Hollande

"La fiscalité du futur doit tenir compte de notre environnement économique, pas des différences idéologiques, explique l'ancien chef de l'État. Abandonnons les procès en sorcellerie sur les cadeaux aux riches. La solidarité est une priorité nationale. Mais si on distribue ce que l'on n'a pas produit, ce sera le chômage, la pauvreté et l'exclusion. Les jeunes partent, combien d'entre eux ne vont pas revenir? On a abandonné la société française. "

19h24 : "Tout devra être revu"

Pour Nicolas Sarkozy, "les clivages sont dépassés. Ne singeons pas les socialistes et leur aveuglement sociologique. Les défis sont nouveaux. Tout devra être revu de fond en comble. Il ne s'agit pas d'imiter les autres dans le monde."

19h21 : Favorable aux primaires

"Il y aura des primaires, apprend Nicolas Sarkozy. J'appelle chacun à s'investir dans le collectif, de travailler en équipe et apporter sa pierre à l'édifice."

19h19 : "L'UMP doit être refondée et doit travailler beaucoup plus"

L'ancien président ne veut pas entendre "dans notre famille politique qu'on s'exclut les uns, les autres" alors que des sifflets accompagnent des personnes venues huer Nicolas Sarkozy. "Aucune formation ne peut fonctionner sans un minimum d'autorité, l'individualisme exacerbé a montré ses limites, maintenant c'est terminé. L'UMP doit être refondée et doit travailler beaucoup plus"

19h16 : "Nous aurons besoin d'Alain Juppé et de François Fillon"

Nicolas Sarkozy tacle François Hollande. "Il faut mettre fin aux querelles dérisoires qui ont ridiculisé notre famille politique. Nous aurons besoin de l'expérience d'Alain Juppé. Nous aurons besoin de François Fillon en qui j'ai une extrême confiance. Nous aurons besoin de Laurent Wauquiez, Bruno Lemaire, François Baroin et de tant d'autres. Qui peut imaginer qu'on puisse réussir seul?"

19h14 : "Que reste-t-il du Moi, président?"

L'ancien chef de l'État affirme avoir assisté à la "destruction systématique de tout ce que nous avons fait. Dès le lendemain de l'élection, tout ce qui n'était pas socialiste était destitué. Cette fascination pour la revanche a précipité notre pays dans la stupefaction et l'indignation. Une sourde colère se répand en France. La présidente dite normale, qu'est-ce que cela aurait été s'il ne l'avait pas été? Que reste-t-il du Moi, président?"

19h11 : "Je voulais vous dire merci"

"Si vous saviez comme je suis heureux de vous retrouver, lance l'ancien président. Je n'ai pas voulu répondre aux attaques et aux polémiques. Une longue marche doit commencer ensemble au service de la France. J'ai pris du recul. J'ai beaucoup pensé à ce que nous avons vécu ensemble. À vous le peuple de France, je voulais vous dire merci."

19h08 : Sarkozy parle d'unité nationale

"Je veux redire mon accord avec l'organisation de nos forces contre ces terroristes, explique-t-il. Quand la sécurité nationale est en jeu, la France doit être unie. Quelques soient nos profonds désaccords, nous l'aiderons à chaque fois que nous serons confrontés à des faits si graves. La démocratie française ne s'arrête pas parce que des sanguinaires assassinent."

19h05 : Une minute de silence pour Hervé Gourdel

Nicolas Sarkozy débute par un hommage à Hervé Gourdel : "Avant de commencer, je voudrais vous demander une minute d'attention car un Français, Hervé Gourdel, père de famille, aimé de ses enfants, ses parents, ses amis, vient d'être assassiné par des gens qui, par leur barbarie, font honte à l'humanité. "

19h02 : Arrivée de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy marche en direction de la tribune sous les applaudissement de ses jeunes militants. 

19h00 : À quelques secondes du meeting.

Marc-Philippe Daubresse s'exprime actuellement en attendant l'arrivée imminente de Nicolas Sarkozy...

18h52 : Pour Serge Grouard (UMP), "tout le monde s’en fout!"

Le député UMP du Loiret, Serge Grouard, critique ouvertement Nicolas Sarkozy. "Les Français en ont ras-le-bol, lâche-t-il. Tout le monde s’en fout. Ils ne voient plus de perspective. Il faut que le passé appartienne au passé. Il faut des équipes nouvelles irréprochables."

18h49 : Kalfon (PS) parle de "photo jaunie"

Le socialiste François Kalfon estime que ce retour est une "photo jaunie". "Il hérisse le poil de beaucoup de monde, y compris à droite. Beaucoup s’en foutent", lance le secrétaire national du PS. 

18h47 : Woerth soutient Sarkozy pour la présidence de l'UMP

Éric Woerth, pro-filloniste, est présent pour "marquer mon soutien à la présidence de l’UMP pour Nicolas Sarkozy. Il est le meilleur candidat pour l’UMP. Pour les primaires, nous verrons. Il doit dire comment il va s’occuper du parti et montrer des signes de rassemblement."

18h43 : "L'opposition est de retour" pour Hortefeux

Brice Hortefeux explique que Nicolas Sarkozy s’est engagé "avec humilité et responsabilité. Il va partager ses convictions devant une foule chaleureuse et nombreuse. Même si on ne l’aime pas, personne ne conteste son autorité. L’opposition est de retour."

18h40 : Morano parle d'un "vrai leader"

Nadine Morano affirme, sur LCP, que c’est une chance et une "espérance de reconstruire notre famille politique, d'avoir un vrai leader et un président de la République digne de ce nom." 

18h30 : Sarkozy fait salle comble. 

Le maire de Lambersart, Marc-Philippe Daubresse, s’inquiète de l’affluence du premier meeting de Nicolas Sarkozy. Si le gymnase ne peut accueillir plus de 2 500 personnes, 12 000 invitations ont été postées. Un écran géant pourrait être installé à l’extérieur si les finances le permettent.

Ce qu'il faut retenir avant le 1er meeting de Nicolas Sarkozy

C’est le retour aux affaires pour Nicolas Sarkozy. À Lambersart, petite ville dans la banlieue de Lille (Nord), l’ancien président de la République va tenir un meeting très attendu en vue de la présidence de l’UMP. Dans un gymnase qui ne peut accueillir plus de 2 500 personnes, il doit s’exprimer durant 45 minutes. Par ailleurs, l’ancien chef de l’État devrait débuter son discours par un hommage à Hervé Gourdel, l’otage assassiné la veille. Il se serait entretenu avec la famille de ce dernier. 

Concernant le budget total de ce meeting, La Voix du Nord croit savoir qu’il ne dépassera pas 3 500 euros. Le directeur de campagne, Frédéric Péchenard parle lui d’un coût d’environ "4 500 euros, à 10 % près." Le discours de Nicolas Sarkozy se focalisera tout d’abord sur la situation internationale avant de pencher sur la vie des Français. L’ancien président de la République traitera ainsi des impôts, du chômage et du pouvoir d’achat. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !