Grève à Air France : malgré l'annonce du "retrait" du projet Transavia Europe, la grève se poursuit<!-- --> | Atlantico.fr
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Les pilotes doivent décider de la poursuite de leur mouvement ou non ce jeudi
Les pilotes doivent décider de la poursuite de leur mouvement ou non ce jeudi
©Reuters

La balle est dans leur camp

Le syndicat, à l'origine de la grève qui a démarré le 15 septembre, a indiqué ce jeudi avoir fait une "contre-proposition" à la direction.

C'est à désespérer. Alors que la direction d'Air France a annoncé mercredi le "retrait immédiat" du projet de filiale low cost Transavia Europe et que des négociations ont eu lieu toute la nuit, les pilotes ne vont pas reprendre le travail ce jeudi. Si les discussions doivent reprendre cet après-midi, selon le syndicat majoritaire chez les pilotes, en l'état ceux-ci ont décidé de maintenir la grève, démarrée le 15 septembre, "pour le moment". Ce même syndicat a indiqué avoir fait une "contre-proposition" à la direction de la compagnie aérienne. 

Elle est "actuellement étudiée par la direction", a indiqué Guillaume Schmid, porte-parole du SNPL. "Dans l'attente, le mouvement se poursuit pour le moment", a-t-il ajouté, sans se prononcer sur le fond des négociations tant qu'elles sont encore en cours. "Chaque partie est dans une volonté d'aboutir au plus vite", a reconnu Guillaume Schmid.

Pour ce jeudi, onzième jour de conflit, le taux de pilotes grévistes est estimé à 62 % contre 52 % mercredi, tandis que la moitié des vols Air France reste clouée au sol. Pourtant, une fois l'abandon annoncé, et alors que chaque jour de grève coûte entre 15 et 20 millions d'euros, la direction a immédiatement appelé les pilotes à une "reprise immédiate" du travail. Le gouvernement en a fait de même, estimant que la responsabilité des pilotes était de "cesser le mouvement", alors que l'Etat détient 16% du capital de la compagnie aérienne. A noter enfin que le préavis de grève court jusqu’au 30 septembre. Le mouvement pourrait donc bien continuer encore un peu.

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