François Fillon : "Je cherche à faire de la politique de façon digne" et "éviter les batailles politiciennes"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Fillon était l'invité de France 2 ce mercredi
François Fillon était l'invité de France 2 ce mercredi
©capture écran France 2

Suite de la saga

Le député de Paris était l'invité de France 2 ce mercredi. Il a appelé à "l'unité nationale" et évité de se concentrer sur les hostilités entre lui, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

Invité sur le plateau de France 2 ce mercredi soir, François Fillon s'est à nouveau positionné comme le candidat de "l'éthique" à droite. "Je cherche à faire de la politique de façon digne. Ce soir, c'est d'éviter les batailles politiciennes et de revenir à l'unité nationale", a-t-il lancé, en référence à ses candidats rivaux Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

Le député de Paris a d'abord joué la carte de la sincérité, en revenant notamment sur sa fonction de Premier ministre sous Nicolas Sarkozy "J'ai tiré comme enseignement de ces 5 ans, qui ont été très difficiles, que nous n'avons pas réussi à changer profondément les choses. En réalité, ça fait 30 ans qu'on ne réussit pas à profondément changer les choses", a-t-il déclaré.

François Fillon a par ailleurs voulu mettre en avant les "idées" plutôt que les "personnes". "On voit bien qu'avec Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy, on n'a pas les mêmes idées" sur la manière dont il faut réformer la France. "J'espère donc que ce sera un débat digne, un débat démocratique", a-t-il poursuivi.

David Pujadas, qui l'avait invité sur son plateau, lui a ensuite posé une question au sujet de son principal rival, ce qui a provoqué la gêne de l'ancien Premier ministre : "Vous l'avez trouvé changé Nicolas Sarkozy ?", ce à quoi il a répondu : "Non. Vous savez, je crois que dans la vie on ne change pas vraiment".

François Fillon a également réagi à la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel ce mercredi. "Ces terroristes se trompent, parce qu'ils pensent qu'en étant violents, ils vont nous faire céder, nous faire plier. [Or] ils sont en train d'arriver au résultat contraire (...). [Nous avons besoin d'une] union nationale. Il n'y a pas de droite, pas de gauche, pas de centre, il y a la République", allant dans le même sens que son discours à l'Assemblée nationale ce mercredi après-midi. Plus tôt ce mercredi, François Fillon assurait en effet à l'Assemblée nationale que l'UMP était "pour l'unité nationale" face "au terrorisme" et que le parti soutenait l'intervention française en Irak.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !