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Hérault : les trois djihadistes présumés se sont rendus, Cazeneuve demande une enquête administrative
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L'un de leurs avocats avait affirmé dès ce mercredi midi qu'ils se rendraient à la gendarmerie de Caylar (Hérault). Ils seront ensuite présentés à un juge antiterroriste.

La vraie-fausse arrestation de trois présumés djihadistes français n'en finit plus de faire parler d'elle. Entre révélations, démentis, explications, cette affaire est au cœur de l'actualité. Ce mercredi, lors d'un point presse, l'un de leurs avocats, Me Pierre Le Bonjour a indiqué que ces trois individus - à savoir Imad Djebali, Abdelouahed Baghdali et Gaël Maurize - "vont se rendre à la gendarmerie du Caylar (Hérault)", ce qu'ils ont fait ce mercredi midi.

Pour rappel, depuis le début, ils assurent ne pas avoir voulu fuir les autorités. Ainsi, l''un des trois suspects avait déclaré ceci à Europe1 : "On a passé la douane, on a montré le passeport, on a tout montré, c'est ça qui est étonnant. Aucun policier n'est venu nous accueillir à l'aéroport. Même nous, ça nous a étonnés. On s'était dit qu'ils allaient nous interpeller, qu'on allait être placés en garde à vue", a-t-il déclaré. 

Un autre confirme cette version à RTL : "On devait arriver à Orly mais le commandant de bord a refusé donc on a dû changer d'avion. Ils nous ont envoyés dans un autre vol, explique-t-il à la radio. Ça fait une heure qu'on est en France. On a passé la douane et on a montré nos passeports (...) Si l'on nous dit qu'il faut se rendre à la police, on ira. Mais on ne comprend pas ce qui se passe". Selon lui, aucun policier n'est venu les chercher : "Ça nous a étonné. Personne n'est venu", fait-il savoir. Pour faire le point sur ce gigantesque imbroglio, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé une enquête administrative, a-t-on appris ce mercredi midi. "Ce dysfonctionnement entre les services turcs et les services français mérite qu'une concertation approfondie s'engage entre les autorités françaises et turques, de manière à ce que d'autres événements de ce type ne se produisent pas" a également affirmé le ministre.

Soupçonnées d'appartenir à une filière de recrutement djihadiste en Syrie, ces trois personnes sont originaires de la région toulousaine. Il s'agit d’Imad Djebali, un ami d’enfance de Mohamed Merah, condamné en 2009 à quatre ans de prison pour terrorisme, d’Abdelouahed Baghdali, époux de Souad Merah, la sœur du tueur au scooter, et de Gaël Maurize, connu des forces de l’ordre pour son implication présumée dans une filière djihadiste.

Lu sur Le Figaro

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