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Etat islamique en Syrie : premières frappes aériennes de l’armée américaine et ses alliés
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Conflit

Le régime syrien en a été informé au préalable a affirmé ce mardi Damas.

La lutte contre la spectaculaire avancée de l’Etat islamique est à un tournant. Alors que jusqu’à présent, les raids aériens menés par l’armée américaine et ses alliés étaient concentrés sur l’Irak, pour la première fois tôt ce mardi matin, la Syrie a été prise pour cible. En effet, le Pentagone a assuré avoir mené des frappes aériennes avec l’aide de ses « partenaires » contre des centres de commandement et d’entraînement des djihadistes de l’Etat islamique. A noter que la Syrie a été informée par les Etats-Unis de cette attaque surprise menée sur son territoire, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères à Damas.

Il s’agit d’un véritable tournant car Barack Obama en tête avait encore assuré il y a quelques jours que d’éventuels raids aériens sur le pays n’étaient pas à l’ordre du jour. "Je peux confirmer que l'armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de l'EIIL (Etat islamique) en Syrie au moyen d'avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk", indique le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué.

Il ne précise toutefois pas où ces frappes ont eu lieu mais, à en croire des informations du New York Times relayées par BFMTV, Raqa, véritable ville stratégique de l'EI, aurait été visée de même que la frontière entre la Syrie et l'Irak. Le communiqué ne dit rien non plus qui sont les « partenaires » mais toujours selon le New York Times "plusieurs pays arabes alliés y ont participé" et la chaîne de télévision ABC précise qu'il s'agit du Bahrein, du Qatar, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. La France ou d’autres Etats occidentaux ne seraient donc pas impliqués dans ces manoeurvres stratégiques.

"La décision de lancer ces frappes a été prise plus tôt dans la journée par le commandant de la région militaire centre (CENTCOM, chargé des opérations dans cette région ndlr) en vertu de l'autorisation qui lui a été donnée par le commandant en chef (le président Barack Obama ndlr)", souligne le communiqué du porte-parole du Pentagone.

Pour rappel le président américain Barack Obama avait prévenu le 10 septembre, dans un discours solennel, qu'il se réservait le droit de frapper l'Etat islamique y compris dans son sanctuaire syrien. "Notre objectif est clair : nous affaiblirons, et, à terme, détruirons l'EI", avait dit le président, estimant que les djihadistes sunnites appartiennent à "une organisation terroriste qui n'a d'autre vision que le massacre de tous ceux qui s'opposent à elle". Avec ces frappes aériennes, les Etats-Unis passent des paroles aux actes.

lu sur le New York Times

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