Nicolas Sarkozy sur France 2 : "Je veux créer un nouveau projet de rassemblement qui dépasse les clivages"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy était sur France 2 ce dimanche soir
Nicolas Sarkozy était sur France 2 ce dimanche soir
©Capture France 2

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Dimanche soir, face à Laurent Delahousse, l'ancien président de la République s'est montré très combatif et déterminé disant vouloir rassembler sa famille politique. Il a aussi adressé quelques piques à François Hollande.

  • Nicolas Sarkozy est de retour après 866 jours loin du monde politique
  • après sa tribune dans Facebook et son interview dans le JDD, c'est sa 3e sortie médiatique dans ce JT de France 2
  • "Je ne veux pas critiquer mon successeur, qui est son propre procureur"
  • "Je veux créer un nouveau projet de rassemblement, adapté à ce que veulent les gens"

21h00 : Nicolas Sarkozy en termine

"Le courage, ce n'est pas la qualité sur laquelle j'ai le plus changé"

20h56 : Il faut réintroduire le référendum, c'est la clé"

"Je veux tellement convaincre nos amis que nos querelles d'égo sont ridicules. (...) Il faut réintroduire le référendum, c'est la clé. J'ai des sujets très sérieux sur lesqueles il faudra faire voter le peuple.

20h55 : la question du mariage pour tous

"J'ai vraiment détesté la façon dont on a humilié les gens qui défendaient la famille. Beau résultat pour un Président qui voulait apaiser. On a humilié la famille, on a humilié tout un tas de braves gens qui n'avaient jamais eu l'idée de descendre dans la rue, qui se sont sentis blessés parce qu'on touchait à ce qu'ils croyaient le plus profondément, leur amour pour la famille. (...) Je n'utiliserai pas les familles contre les homosexuels, comme on a utilisé les homosexuels contre les familles. C'est une honte" 

20h55 : il évoque l'affaire Buisson

"J'ai connu des trahisons mais comme celle-là rarement"

20h52 : "les Français s'interrogent, il faut leur répondre"

"Qu'un pays puisse avoir autant de gens qui croit en Marine Le Pen, ça m'interpelle. Je crois qu'ils ont peur, qu'ils souffrent. Il faut aller les chercher, les reconquérir, les convaincre. Ils disent que la France fout le camp. Ils s'interrogent, il faut leur répondre. Mme Le Pen ne peut pas s'exonérer du bilan de M.Hollande. Elle lui a donné un bon coup de main. 

20h50 :  "Je n'ai pas besoin de rassurer Alain Juppé"

"Je dois parler avec tous les membres de ma famille politique. J'aurais besoin de tout le monde. Je n'ai pas besoin de rassurer Alain Juppé. C'est une richesse dans notre famille politique".

20h47 : "Je veux créer un nouveau projet de rassemblement, adapté à ce que veulent les gens" 

"Je suis venu pour créer les conditions d'une alternative crédible qui dépassent les clivages. Je ne prépare pas 2017. (...) Alain Juppé, je l'ai connu quand j'avais 20 ans... j'ai de l'affection, du respect pour lui. J'aurais besoin de lui. François Fillon aussi. Je veux créer un nouveau projet de rassemblement, adapté à ce que veulent les gens". "Des gens vont venir avec nous pour créer un projet du XXIe siècle".

20h43 : "il y a de la colère"

"Je souhaite que François Hollande aille au bout de son mandat. Il ne faut pas que la colère prenne le pas. (...) La France est un pays complexe. Il faut de l'expérience. (..) On ne décrète pas candidat du pouvoir d'achat. (..) Je suis inquiet quand je vois des gens décrocher"

20h39 : "La croissance mondiale est revenu mais la France stagne"

"La croissance mondiale est revenu mais la France stagne. Notre modèle doit être totalement refondé. (...) On doit progresser. L'Allemagne, c'est un fait pas une alternative. Nous devons marcher ensemble. On doit avoir les objectifs de retrouver la croissance".

20h37 : "il faut aller au delà et trouver un système fiscal pour que les entreprises investissent de nouveau"

"Il faut s'inspirer de ce qui se passe ailleurs. Il faut comprendre le monde d'aujourd'hui. Depuis 2 ans, on a augmenter lesimpôts de 30 milliards, comment voulez-vous que les entreprises investissent. Il faut réduire les dépenses. Il faut aller au delà et trouver un système fiscal pour que les entreprises investissent de nouveau. (...) Il faut arrêter ce débat idéologique. Il faut arrêter l'hemorragie des jeunes qui partent à l'étranger".

20h30 : "Je ne veux pas polémiquer avec M.Hollande"

"Je ne veux pas faire de la caricature. Je ne veux pas critiquer mon successeur, qui est son propre procureur. Il a dit qu'il n'était pas facile d'être chef de l'Etat. (...) Je ne veux pas polémiquer avec M.Hollande. (...) depuis qu'il est au pouvoir, il y a un demi million de chômeurs de plus. En 2008, la crise s'est abattue sur la France. Elle touchait tous les pays. En 2014, c'est la crise de la France".

"Que reste-t-il de la longue série d'anaphores, vous savez "Moi président", une longue litanie de mensonges",

20h27 : "je n'ai pas peur"

"La question est celle d'une grande formation qui ira au-delà des clivages. Sur la question des affaires, est-ce que vous croyez que si j'avais quelque chose à me reprocher, je reviendrai en politique. Si j'avais peur, est-ce que je reviendrai ? Je n'ai pas peur. Je ne suis pas un citoyen au-dessus, ni en dessous des autres. Toute la campagne 2012, on a dit que j'avais estorqué une vieille dame, des milliers d'heures d'interrogatoire, et au bout un non lieu".

20h24 : "je n'ai pas menti"

"Je n'ai pas menti. Lors du débat avant le second, regardez, je n'ai pas menti. Que reste-t-il de la longue anaphore de M.Hollande ? Je veux proposer une alternative aux Français. Je veux leur donner le choix. (..) Il y a aujourd'hui une défiance, il y a une colère énorme. Imaginez que je dise, "je ne m'occupe de ça", je n'ai pas envie de laisser tomber les gens".

20h20 : "une décision mûrie (...) je n'ai pas le choix

"C'est une décision mûrie, je ne crois pas en l'homme providentiel. La France, c'est mon pays, je l'aime, c'est 35 ans de ma vie publique. Je n'ai jamais vu une telle désespérance.Je ne dis pas que c'est jsute la faute de M.Hollande". "Je ne suis pas un sauveur, je n'ai pas de prétention. Je ne veux pas que la seule perspective soit ce qu'on voit aujourd'hui ou le Front national. Je n'ai pas le choix. Je dois redonner à mon pays ce qu'il m'a donné.

20h17 : "Parfois, j'ai pu blesser des gens"

"J'ai pu parler sans le poids du pouvoir. Parfois, j'ai pu blesser des gens. Je me suis parfois mal exprimé. J'ai appris ça notamment. On peut dire la même chose sans radicaliser les choses.

20h15 : Nicolas Sarkozy commence à parler

"J'ai voulu dire aux Français le 6 mai, Merci. (...) J'ai réfléch, j'ai fait le bilan d'une vie parce que dans le Panthéon de mes valeurs, il y a le mot responsabilité. Je les assume. Il n'y a pas de réussite possible quand on est seul. J'ai compris ça. L'âge apporte plus de recul. Je voulais tout faire moi-même".

20h01 : L'interview à partir de 20h15

L'ancien président s'exprimera dans 12 minutes en viron. France 2  démarre son JT par les autres informations...

19h56 : Nicolas Sarkozy s'installe sur le plateau

L'ancien président donne sa première interview télévisée depuis sa défaite à la présidentielle en 2012.

19h52 : Pour Julien Dray, "il n'a pas changé"

Depuis 2012, "il n'a pensé qu'à ça. Il n'a pas changé !" a indiqué Julien Dray sur BFMTV. 

19h48 : Bernadette Chirac a changé d'avis...

Pendant des semaines, elle ne voulait pas que Nicolas Sarkozy brigue la présidence du parti. Finalement Bernadette Chirac a changé d'avis."S'il a pris cette décision, c'est qu'il considère qu'il y a besoin de mettre de l'ordre à l'UMP. Et Dieu sait qu'il faut en mettre !" a estimé l'épouse de Jacques Chirac.

19h40 : Jean-Christophe Cambadélis tance Nicolas Sarkozy

"Quand il sera élu, je lui proposerai un débat. (...) Il n'échappera pas à une définition politique, il sera obligé de dire ce qu'il veut pour la France, et il sera obligé de puiser dans les racines de la France. On aura alors un débat droite gauche. (...) Comment peut-on être le recours quand on a laissé la France dans cet état ?" a expliqué le premier secrétaire du PS sur France 5.

19h30 : Hortefeux explique que la volonté de Sarkozy est "d'apaiser et de rassembler"

"Le temps est passé. Pendant deux années pleines, Nicolas Sarkozy s'est tu, il a réfléchi. Candidat à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy ne compte pas annoncer dès maintenant sa candidature à l'Elysée. Nicolas Sarkozy parle de l'échéance de notre famille politique, 2017 n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Sa volonté forte, c'est d'apaiser et de rassembler. Notre pays est fracturé, bourré de cicatrices" défend Brice Hortefeux sur France Inter. 

19h00 : Sarkozy ne pourrait pas devenir président de l'UMP ?

Le Parti de gauche indique que Nicolas Sarkozy siégeant au sein du Conseil constitutionnel, il ne peut pas juridiquement briguer la présidence de l'UMP. 

18h45 : Marine Le Pen critique Sarkozy

"Ça ne marchera pas. Il est daté, son équipe est datée, cette communication perpétuelle, ça n’est plus ce que les Français attendent. Ils n’ont pas envie que des communiquants leur vendent le retour d’un sauveur. (...) Nicolas Sarkozy, c’est Merlin l’enchanteur, il va revenir pour faire croire qu’il a changé pour la troisième fois. (...) Il dit qu’il veut rassembler mais il tacle avec brutalité Alain Juppé" a lancé la patronne du FN sur RTL

Ce qu'il faut retenir avant son intervention télévisée au JT de France 2

Nicolas Sarkozy est revenu en tapant fort. Dans une interview au JDD publié ce dimanche, l'ancien chef de l'Etat attaque François Hollande mais pique Alain Juppé et François Fillon. "Mon audience sur Facebook fait le double de celle de la conférence de presse de Hollande et en une seule journée j'ai gagné plus de nouveaux amis que le total de ceux de Juppé et Fillon réunis" lance l'ancien président avant d'ajouter : "je lis qu'un tiers des gens seraient intéressés par mon retour", ajoute-t-il. "Combien obtiendraient Hollande, Juppé ou Fillon si on posait la même question pour eux ?"

Puis évoquant ses ambitions pour l'UMP, l''ex-président indique en parlant de ses adversaires, Alain Juppé et François Fillon, "si je réussis cette nouvelle formation, ils ne pourront plus me rattraper". Nicolas Sarkozy a aussi raillé les déboires judiciaires passés du maire de Bordeaux. Ce dernier a répondu "en matière d'ennuis judiciaires, il ne vaut mieux pas se livrer à un match", a-t-il dit sur Europe 1. Chaude ambiance à l'UMP.

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