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François Hollande : les principales annonces de sa 4e conférence de presse
François Hollande : les principales annonces de sa 4e conférence de presse
©Reuters

Le bilan

Ce jeudi se tenait la 4e conférence de presse présidentielle, dans un contexte difficile pour le chef de l'Etat. Retrouvez ses principales déclarations.

  • François Hollande a tenu ce jeudi après-midi sa 4e conférence de presse depuis le début de son quinquennat
  • Son intervention, d'une quarantaine de minutes, s'est d'abord concentrée sur les enjeux internationaux
  • Peu d'annonces, en dehors de la tenue d'un sommet de la zone euro le 24 octobre et une intervention militaire aérienne en Irak
  • Le Président a réaffirmé qu'il n'y aurait ni nouvelle hausse d'impôts, ni augmentation de la TVA

Difficile période pour François Hollande. Après un vote de confiance compliqué pour le gouvernement Valls 2, après le mini-scandale des propos d'Emmanuel Macron sur les "illettrées" de Gad, sa 4e conférence de presse a été précédée d'un coup d'éclat : la révélation par VSD de la fin de sa relation avec Julie Gayet, qui l'aurait "largué" selon l'hebdomadaire.

La conférence de presse a débuté un peu plus tardivement que lors de ses précédentes éditions, à 17H00, "pour trouver un bon équilibre entre les audiences télévisées plus fortes aux abords du journal télévisé de 20 heures et le bouclage des journaux", a indiqué l'Elysée.

Premier volet : l'international. François Hollande a débuté son intervention en revenant sur les principaux événements en dehors de nos frontières. La France interviendra ainsi en Irak, "répondant à la demande d'envoi d'un soutien aérien" au pays : "Il n'y aura pas de troupes au sol. Nous n'interviendrons qu'en Irak" a-t-il précisé, sous-entendant que les Français n'interviendraient par exemple pas en Syrie.

Le Président est également revenu sur le virus Ebola, qui ravage l'Afrique de l'Ouest : "la France va installer un hôpital militaire en Guinée forestière" (une région de Guinée frontalière avec la Côte d'Ivoire), a-t-il annoncé. Sur l'Ukraine, "la France avec l'Allemagne a tenté depuis le 6 juin une médiation", a tempéré François Hollande : "nous n'y sommes pas parvenus et nous avons dû prendre des sanctions" - avant de rajouter, malgré tout, que "la Russie doit être un partenaire de l'Europe".

Annonce de François Hollande sur l'Europe, désormais : "Le sommet de la zone euro, que j'ai demandé, se tiendra le 24 octobre prochain", a-t-il déclaré. "Nous commençons à être entendus : la BCE a pris des initiatives, baisse des taux d’intérêt" s'est réjoui François Hollande.

Second volet : les affaires nationales. "Je suis arrivé aux responsabilités avec un état en faillite, et ce n'est pas moi qui l'ait dit", a-t-il osé, référence aux propos de François Fillon durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. C'est pourquoi il a rappelé son cap, déjà expliqué Manuel Valls durant le vote de confiance : "La France va faire 50 milliards d'économies, mais ne fera pas davantage", sous peine de "tuer la croissance".

Il est ensuite revenu sur le service civique, une "grande idée" qui doit être "élargie", sur Thomas Thévenoud, qui "n'est pas digne de rester à l'Assemblée nationale" (sans le citer toutefois, en notant que Thévenoud n'a toujours pas démissionné de son poste de député) et a osé une première boutade : "Depuis que j'ai été élu, la justice est indépendante, la presse est indépendante... en tout cas moi", faisant - entre autres - allusion à la une de VSD sur la fin de sa relation avec Julie Gayet.

Il a conclu son intervention, avant la séance de questions des journalistes, en rappelant qu'il en était à la moitié de son mandat : "Les résultats tardent à venir, je le sais, je le vois. Ils viendront", a-t-il assuré. Les Français les attendent toujours.

Est venu, ensuite, le temps des questions des journalistes. Il a insisté sur le fait qu'il n'y aura ni nouvelle hausse d'impôts, ni hausse de la TVA comme évoquée par plusieurs médias. Il a, ensuite, rappelé son objectif budgétaire de réduire le déficit de l'Etat à 3% du PIB en 2017 (à noter que dans son programme de 2012, ces 3% étaient attendus pour 2014 et 0% pour 2017).

Une question a également été posée sur sa rivalité supposée avec son Premier ministre Manuel Valls : "J'ai choisi Manuel Valls pour ses qualités, pour son courage, pour son sens de l'Etat et pour sa loyauté. Je sais que, jusqu'au bout, il servira l'Etat". Et, dans la même idée, a admis ne pas (plus ?) se préoccuper de sa popularité : "Je ferai ce mandat pleinement sans m'occuper de ma popularité car ce n'est pas mon objectif. Je ne recherche pas à tout prix la popularité. Je ferai tout pour qu'il y ait des résultats à la fin de mon mandat. L'objectif est de faire réussir la France". Il lui reste deux ans et demi.

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