François Hollande face à la presse : "les résultats tardent mais ils viendront"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande face à la presse ce jeudi
François Hollande face à la presse ce jeudi
©Reuters

Déterminé

Le président a annoncé qu'il "n'y aura pas de hausse de la TVA". Interrogé aussi à de nombreuses reprises sur une future candidature en 2017, il a affirmé : "je suis président, je ne suis pas candidat, je serai président jusqu'au bout".

  • François Hollande s'adresse à 341 journalistes réunis à l'Elysée
  • Il s'agit de sa 4ème conférence de presse depuis son élection en 2012
  • "Il y a un peu plus de deux ans, je suis arrivé à la tête d'un Etat en faillite" dit Hollande
  • "La France ne demande pas un traitement à part. Elle va faire 50 milliards d'économies, mais la France n'en fera pas davantage"
  • "Je suis président, je ne suis pas candidat, je serai président jusqu'au bout. L'idée de ma candidature n'est pas présente"
  • "Il n'y aura pas de hausse de la TVA"

>>>>> FIN DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE FRANCOIS HOLLANDE

19h10 : un bilan personnel

"La fonction présidentielle,cela ne conduit pas à l'isolement, ça n'éteint pas des douleurs. Mais ça donne une expérience et aujourd'hui, j'ai l'expérience qui permet d'affronter toutes les situations".

19h05 : un mot sur la Libye

"La Libye est un sujet de très grave préoccupation. Nous savons qu'il y a des risques d'éclatement, de chaos, qu'il y au sud de la Libye une concentration de groupes terroristes, souvent ceux que nous avons chassé du Mali. La France ne peut pas être présente sur tous les terrains".

18h59 : un signe vers les professions réglementées

"Dans notre pays, tout le monde veut réformer ! Des réformes, des réformes ! Mais dès que cela tombe sur vous, 'Oh bah non, pas nous !' Les professions réglementées, je sais ce qu'elles représentent, on a besoin de ce réseau. Je sais ce que représente les professions réglementées, je sais surtout qu'elles sont importantes surtout en province. Il faut qu'elles gagnent quand il y a une procédure mais il faut aussi discuter des tarifs. C'est le citoyen qui doit gagner. Je veux faire des réformes utiles."

18h52 : question sur le livre de Valérie Trierweiler

"Je me suis déjà exprimé sur cette question, je n'ai rien à ajouter"

18h50 : une rivalité naissante avec Manuel Valls ?

"J'ai choisi Manuel Valls pour ses qualités, pour son courage, pour son sens de l'Etat et pour sa loyauté. Je sais que, jusqu'au bout, il servira l'Etat."

18h45 : question sur l'affaire Thévenoud

"Quand un député ne paie pas ses impôts, ce sont des blessures faites à la démocratie. Nous avons créé une haute autorité à la transparence qui a fonctionné pour l'affaire Thévenoud. La haute autorité a fait un rapport sur ces manquements graves. Le président ne connaît pas les feuilles d'impôts des députés. Nous avons été avertis par la haute autorité".

18h37 : "Nous voulons atteindre cet objectif des 3% en 2017"

"La France a mauvaise réputation sur la trajectoire budgétaire. Grâce aux efforts engagés, nous avons pu avoir un report du retour au 3% et ce compte tenu de la faible inflation et peu de croissanxe, il n'était pas possible d'atteindre ce niveau de déficit. Nous voulons atteindre cet objectif en 2017. Je ne pense pas qu'une économie puisse rétablir la compétitivité et le rétablissement de ses comptes publics en même temps. J'ai considéré que la priorité était de faire en sorte de créer des marges pour l'investissement".

18h34 : pas de hausse d'impôts, pas de hausse de la TVA

"On a annoncé des baisses d'impôts en 2014 mais je sais qu'il y a eu aussi des augmentations pour certains. En plus de ce qui a été fait, il va y avoir une suppression de la première tranche, ce qui fait 9 millions de bénéficiaires. Il n'y aura pas d'augmentations sur les autres catégories. Une tranche à 45% avait déjà été créée et elle va rester. On ne va pas prendre plus à ceux qui gagnent le plus. (...) Il n'y aura pas de hausse de la TVA non plus".

18h23 : Hollande égratigne Marine Le Pen

"L'extrême-droite est sortie en tête des élections européennes. Elle est présente partout en Europe. Elle prend des formes différentes en Europe. Le parti de Mme Le Pen n'a pas été capable de former un groupe au parlement européen, ce qui prouve qu'elle fait peur. Nous avons une responsabilité car nous ne répondons pas suffisamment aux attentes, aux angoisses". 

18h21 : "L'objectif est de faire réussir la France"

"Je ferai ce mandat pleinement sans m'occuper de ma popularité car ce n'est pas mon objectif. Je ne recherche pas à tout prix la popularité. Je ferai tout pour qu'il y ait des résultats à la fin de mon mandat. L'objectif est de faire réussir la France".

18h18 : "Jamais l'Etat n'a emprunté à des taux aussi bas"

"Je ne sais pas ce que fera Moody's demain. Je ne sais pas ce que cette agence fera. (...) Jamais l'Etat n'a emprunté à des taux aussi bas. Nous sommes dans une situation meilleure qu'en 2012. Je maintiens que ce serait une faute de réduire à marche forcée nos décifits dans ce contexte d'inflation; Nous allons adapter le rythme des déficits".

18h10 : "Je suis président, je ne suis pas candidat"

"Je suis président, je ne suis pas candidat, je serai président jusqu'au bout. L'idée de ma candidature n'est pas présente. Ce n'est pas maintenant qu'elle doit se poser. Peut-être ne se posera-t-elle pas. Mon seul devoir, ce n'est pas mon sort personnel. Mon seul devoir, c'est la France. Je souhaite avoir la conscience nette à la fin. Et les résultats... s'ils viennent, je les prendrai".

18h07 : question sur le retour de Nicolas Sarkozy

"Il ne m'appartient pas de commenter les éventuelles déclarations de candidatures à la présidence d'un parti.Mais ceux qui ont gouverné le pays hier ou même avant-hier ont parfaitement le droit de le diriger demain, c'est la démocratie".

18h05 : anaphore sur "ce n'est pas facile"

"Ce n'est pas facile de faire la réforme pour la dépense publie. Pas facile de demander des impôts supplémentaires, et pas qu'aux plus riches"

17h58 : "Je m'attache à servir la France"

"Je considère que le vote de confiance et son résultat sont une vérification. S'il n'y avait pas eu la confiance, le peuple aurait été appelé à renouveler l'assemblée nationale (...) Il n'est écrit nulle part dans la Constitution qu'un sondage ou que des sondages doivent faire partir le président. Je prends des décisions en regardant l'intérêt de la France et pas les sondages. Je m'attache à servir la France".

>>>>>>les questions des journalistes commencent

17h48 : prise de conscience de Hollande

"Les résultats tardent à venir, je le sais, je le vois. Ils viendront. (...) J'ai conscience que cette ligne que j'ai fixée nous permettra d'avoir des résultats, j'espère, avant 2017."

17h45 : évocation de l'affaire Thévenoud

"Il n'y a pas davantage d'élu indélicat, il y en a toujours eu, hélas. Mais il a aujourd'hui davantage de procédures pour les poursuivre, les choses sont en train de changer."

17h42 : élargissement du service civique

"Le service civique est une grande idée, nous devons l'élargir pour que les jeunes puissent y trouver leur plein accomplissement. Que cela donne des droits comme passer son permis de conduire. Je demande au gouvernement qu'il y ait un grand engagement là-dessus".

17h41 : un plan numérique lancé

"le plan numérique va être mis en place dès 2016. C'est une chance pour les enfants, les enseignants, l'économie"

17h39 : "le pacte de responsabilité doit se poursuivre"

"Mon seul objectif est que la France retrouve toutes ses forces pour aller de l'avant (...) C'est pourquoi je fais des choix, que je revendique cohérents"

17h36 : "un pays en faillite"

"Il y a un peu plus de deux ans, je suis arrivé à la tête d'un Etat en faillite"

17h34 : "la France va faire 50 milliards d'économies"

"La France ne demande pas un traitement à part. Elle va faire 50 milliards d'économies, mais la France n'en fera pas davantage car ce serait mettre en gage la croissance. Elle ne va pas augmenter les impôts. (...) Qu'on ne nous demande pas de faire en cinq ans ce que nos amis allemands ont fait en plus de 10 ans dans un environnement plus favorable et sans contrainte de déficit public. Nous ne pouvons pas faire mieux que les Allemands et deux fois plus viteEtre plus compétitif, être capable de changer des règles en gardant le modèle social, on doit être capable de le faire, de faire tout ça".

17h32 : Hollande met en garde

"Si le projet européen se dilue, la voie est ouverte aux égoïsmes, aux populismes, aux séparatismes".

17h29 : "L'Europe doit être une protection. Elle ne l'est pas aujourd'hui"

"L'Europe est devant des choix cruciaux. Elle doit avoir une défense, elle ne peut pas s'en remettre aux autres. (...) L'Europe doit être une protection. Elle ne l'est pas aujourd'hui".

17h24 : "les tensions sont à côté de l'Europe, en Ukraine"

"Il y a eu de nombreuses victimes avec de l'ingérence. La France avec l'Allemagne a tenté depuis le 6 juin une médiation. Nous n'y sommes pas parvenus et nous avons dû prendre des sanctions. La France veille au respect de ces sanctions qui coûtent à la Russie, à la France, à l'Europe et à la croissance. (...) Pour les Mistral, si le cessez-le feu est respecté alors, ils pourront être livrés et le contrat exécuté".

17h22 : "il faut combattre le virus Ebola"

"La France doit prendre ses responsabilités et aider les pays d'Afrique amis. La solidarité, c'est la meilleure façon d'assurer sa sécurité. Cette épidémie frappe des pays vulnérables. Ils n'ont plus de contact avec l'extérieur. (...) Médecins sans frontières fait un travail formidable. Je veux saluer ceux qui prennent des risques pour que nous n'en n'ayons pas. La France va également agir par une aide financière, c'est déjà fait, en installant un hôpital militaire en Guinée".

17h18 : "participer à la paix et à la sécurité en Irak"

"J'ai décidé de participer à l'aide aérienne. Il y aura des frappes en Irak et seulement en Irak. Il n'y aura pas de troupes au sol". 

17h13 : "Le monde est menacé par un terrorisme qui a changé de dimension"

"le terrorisme s'est renforcé en Irak, en Syrie... Il chasse les minorités, il enlève les femmes, il crucifie ses opposants, il décapite des journalismes. (...) Le monde est menacé par un terrorisme qui a changé de dimension, qui n'a jamais eu autant de moyens financiers, militaires, humains". 

17h09 : François Hollande commence son discours

"Je rends compte régulièrement de l'action que je mène. La crise est particulièrement grave. Il y a des crises qui se renforcent les unes les autres. (...) Je veux livrer la conception que j'ai de mon devoir jusqu'à la fin de mon mandat. La première mission que j'ai, c'est d'assurer la situation de la France"

16h54 : les membres du gouvernement s'installe

Souriants, les ministres prennent place à la droite du pupitre de François Hollande

16h45 : tous les ministres sauf Bernard Cazeneuve sont là

Parti dans l'Hérault pur constater les dégâts des inondations, qui ont fait 4 morts mercredi, Bernard Cazeneuve sera le seul ministre absent lors de cette conférence.

16h25 : VSD affirme que François Hollande s'est fait "larguer" par Julie Gayet

Quelques minutes avant le début de la conférence, VSD a dévoilé sa une de vendredi. On y voit François Hollande, avec en dessous le titre "Largué par Julie Gayet". Ce n'est pas la première fois que l'on annonce la rupture entre l'actrice et le président de la République. Affaire à suivre...

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16h09 : des sondages catastrophiques

Les sondages sont calamiteux pour François Hollande. Sa cote de popularité a encore baissé et s'établit à 13% selon le baromètre Ipsos-Le Point de lundi. Pire encore, 62% des Français souhaitent qu'il parte de l'Élysée avant la fin de son mandat selon une étude Ifop pour le Figaro Magazine.

15h39 : la salle a été préparée avec soin

15h15 : tout est prêt, y compris le pupitre

L'an passé, le pupitre avait failli tomber...

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14h55 : pas d'annonces

Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement l'a laissé entendre mercredi après le conseil des ministres, il n'y aura pas d'annonces en matière économique et sociétale. 

14h28 : l'objectif est "de capter le maximum de téléspectateurs"

Selon l'entourage de François Hollande, la conférence de presse a été décalée de 2h afin "de capter le maximum de téléspectateurs". Selon Europe 1, "l’Élysée table sur des chiffres précis : 2 millions de téléspectateurs à 17 heures, 4 millions à 18 heures".

14h05 : indiscrétions avant la conférence

Selon RTL, François Hollande veut surtout aborder les thèmes internationaux. "Le Président va élever le niveau de jeu. Majorité, fiscalité, ça c'est fait. Là, il va donner du sens. Priorité aux questions internationales" indique un proche à la radio.

13h30 : la rumeur d'une dégradation de Moody's

Selon L'Opinion, Moody's dégraderait la note de la France vendredi. L'agence de notation aurait informé le gouvernement ce jeudi matin. Le journal indique que "la notation de France passera demain de Aa1 à Aa2", et ce dans les prochaines heures. "Faux" a répondu Bercy qui dit n'avoir rien reçu. Une rumeur qui risque d'embarrasser le président de la République lors de la conférence de presse de ce jeudi après-midi.

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13h00 : Ce qu'il faut savoir avant la conférence

La conférence de presse débutera un peu plus tardivement que lors de ses précédentes éditions, à 17H00, "pour trouver un bon équilibre entre les audiences télévisées plus fortes aux abords du journal télévisé de 20 heures et le bouclage des journaux", a indiqué l'Elysée. D’après des sources proches, François Hollande devrait dresser "un bilan rapide avant de fixer les perspectives de travail de l'exécutif pour les prochains mois et de les inscrire en perspective dans la deuxième partie du quinquennat". Le président devrait donc garder le cap du "pacte de responsabilité", qui avait été annoncé à l'occasion de la précédente conférence de presse semestrielle, le 14 janvier dernier.

Outre les questions d'ordre sociétale et économique, le chef de l’Etat devrait également être interrogé sur le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler et l’expression des "sans-dents" qu’il utiliserait pour qualifier les pauvres. L'affaire Thévenoud qui a fait l'effet d'une bombe, devrait aussi être abordée. Enfin, un autre thème pourrait être mis sur la table : le retour de Nicolas Sarkozy.

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