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Manuel Valls sur iTele : "Notre destin, à nous, Français, est lié à celui de l'Europe"
©Reuters

Juste une mise au point

Le Premier ministre était l'invité ce mercredi soir de Laurence Ferrari sur iTele. Il est revenu sur ses annonces fiscales ainsi que sur "l'affaire" Emmanuel Macron.

Manuel Valls, après ses passages sur TF1 et France Inter, était ce mercredi soir l'invité de Laurence Ferrari sur iTele. Il y a une nouvelle fois abordé les derniers sujets d'actualité et développé les grandes lignes de son programme après le vote de confiance de ce mardi.

Il est tout d'abord revenu sur l'affaire Emmanuel Macron."Emmanuel Macron s'est excusé, dont acte", sans qu'il ne lui ai demandé quoi que ce soit : "c'est suffisamment rare qu'un homme politique s'excuse, pour qu'on n'en rajoute pas".

Le Premier ministre a ensuite développé les récentes annonces fiscales : 9 millions de Français verront leur impôt sur le revenu baisser, a annoncé Christian Eckert ce mercredi après-midi. "Ne cherchons pas à brouiller les choses : les classes moyennes et populaires verront leurs impôts baisser", alors même qu'il n'a pas voulu confirmer les pistes soulevées par "Le Monde" (et Laurence Ferrari) sur la suppression de la 1ère tranche d'imposition compensée par l'augmentation des tranches supérieures. Les 3 milliards d'économies soulevées par cette mesure "étaient déjà prévues dans les économies présentées et votées par le Parlement, dans les 50 milliards d'économies", a-t-il noté.

#Valls "vous avez 1 milliard qui était prévu pour la baisse d'impôt, et 2 milliards pour les cotisations salariales" pic.twitter.com/qJVnOHjvfe

Sur la prime mensuelle de 40€ pour les petites retraites et le relèvement de 8€ du minimum vieillesse, il explique avoir voulu lutter contre les effets de la faible inflation : "ces petites retraites voyaient leur pouvoir d'achat s'éroder". Il a défendu la petitesse apparente de ces montants, "même si ce sont des sommes, comparées à d'autres, extrêmement modestes".

Les 40 milliards pour les entreprises, assure-t-il, "ne sont pas pour les actionnaires et les patrons" : ils bénéficieront selon le Premier ministre à l'ensemble de la population, "pour la compétitivité de nos entreprises, qui créent de la richesse, pour nos artisans et nos PME". Il a également ouvert la voie au travail du dimanche et du soir dans les zones touristiques : "c'est en rien un débat idéologique (...) on ne remet pas en cause notre modèle social". Enfin, il a également réfuté toute augmentation de la TVA.

A quand la reprise, alors ? "La croissance est trop faible en France, mais elle est surtout trop faible en Europe !" regrette-t-il : "la zone euro est en train de décrocher du reste du monde" et c'est, notamment, pour lutter contre cet état de fait qu'il rencontrera la semaine prochaine la chancelière Angela Merkel.

Vu sur iTele

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