Emmanuel Macron : "Le problème de la France, c’est elle-même"<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron s'est distingué de son prédecesseur Arnaud Montebourg
Emmanuel Macron s'est distingué de son prédecesseur Arnaud Montebourg
©Europe 1

Nouveau style

Sur Europe 1, ce mercredi matin, le ministre de l’Économie s’est exprimé sur les professions réglementées, la situation à Air France et sur le Medef.

Emmanuel Macron n'avait pas la langue dans sa poche sur Europe 1, ce mercredi matin. Le successeur d’Arnaud Montebourg a d’ores et déjà affirmé son style. "La France est malade, elle n'est pas bien, a-t-il noté. Il y a une fièvre, qui s'appelle le chômage de masse. On s'y attèle. Il n'y a pas d'autre choix que d'agir pour réformer." Selon lui, "le problème de la France, c'est d'abord elle-même. Réglons nos problèmes avant d'être exigeants avec nos voisins." 

Par ailleurs, le ministre de l’Économie s’est exprimé sur de nombreux sujets. Sur les professions réglementées, il a expliqué que "ce ne sera qu’une petite partie de la réforme. Mais dire que cela rendra 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français, c'est une illusion. On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires et les pharmaciens." Emmanuel Macron promet en effet une loi pour la croissance "présentée avant la fin de l'année et débattue au Parlement en début de l'année prochaine."

Le ministre n’a en outre pas apprécié le plan du Medef pour relancer l’emploi. "Pierre Gattaz doit prendre sa part de responsabilité, pas faire des commentaires dans la presse", a-t-il lancé. 

Au sujet d’Air France, Emmanuel Macron croit "qu'il y a un dialogue social qui est normal au niveau de l'entreprise, je pense que celle-ci doit trouver quelques concessions souhaitables. Mais au-delà de ça, on ne peut plus accepter qu'un pays soit bloqué par quelques-un. Je pense que la grève doit s'arrêter"

Enfin, le ministre de l’Économie a eu un mot sur le vote de confiance de Manuel Valls, la veille. "On peut débattre du nombre de voix mais la réponse a été donnée : il n'y a pas d'autre choix qu'avancer !", a-t-il expliqué avant d’ajouter : "que proposent ceux qui appellent à la crise institutionnelle? Je ne l'ai pas entendu hier, pas entendu ce matin. Les frondeurs? J'attends de voir ce qu'ils proposent. Plus de déficit, de dépenses ? C'est une recette qui a été essayée pendant 20 ans".

Lu sur Europe 1

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