Manuel Valls : "La première tranche de l'impôt sur le revenu pourrait être supprimée" <!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls s'est félicité d'avoir obtenu la confiance des députés
Manuel Valls s'est félicité d'avoir obtenu la confiance des députés
©Reuters

Face à la défiance

Sur France Inter ce mercredi matin, le Premier ministre s’est félicité "d’avoir eu une majorité nette" et affirme "avoir un cap". Il a aussi eu un mot d’accueil pour Nicolas Sarkozy.

Sur France Inter ce mercredi matin, Manuel Valls a affirmé qu'il pourrait "supprimer la première tranche sur le barème de l'impôt sur le revenu." "Ça fait partie des propositions que nous soumettrons au Parlement et donc du coup l'impôt sera allégé pour plus de 6 millions de ménages, des classes moyennes. On a atteint un niveau de prélèvement obligatoire insupportable", a admis le Premier ministre. Cette première tranche "impose à 5,5% la fraction de revenu. Entre 6 000 et 12 000 euros environ...", a-t-il ajouté.

Il a aussi constaté que "moins de députés ont voté cette confiance. Mais je me félicite d’avoir eu une majorité nette." Le Premier ministre promet "entendre les doutes" et s’est dit "déterminé et très engagé." "Nous affirmons le cap, explique-t-il. Ce qu'il s’est passé hier est un tournant. Tous ces votes ont permis la confiance. À deux reprises. Moi je ne prépare pas un congrès pour le Parti socialiste. Je prépare l'avenir des Français. J’ai désormais les moyens de gouverner et d’avancer." 

Concernant les critiques de Martine Aubry, Manuel Valls a souhaité travailler avec elle mais n’a "pas envie de débattre avec les socialistes mais avec les Français. Ce n’est pas en deux ans qu’on règle les problèmes de ce pays. Il faut de la solidité dans les rangs de la majorité."

Par ailleurs, le Premier ministre a eu un petit mot à Nicolas Sarkozy, sur le retour. "Si Nicolas Sarkozy veut participer à ce débat, on le jugera aussi sur l’état dans lequel il a laissé le pays", a-t-il lancé en direction de l’ancien chef de l’État. 

Sur sa prochaine entrevue avec Angela Merkel, Manuel Valls a expliqué : "la France et l’Allemagne doivent travailler main dans la main. La France assume ses responsabilités face à un monde dangereux. Elle est souveraine. L’Allemagne a aussi ses responsabilités à assumer. Il faut bâtir ensemble."

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